Le mouvement national “Transparans Toutouni” appelle à un accord urgent en vue de juguler la crise haïtienne

Dans une note rendue publique le 6 septembre 2022, le Mouvement National “Transparans Toutouni  (MNT)”, lance un appel au dialogue à tous les protagonistes de la crise. Il exhorte toutes les parties à donner préséance à la concertation au détriment de la contestation. Le MNT lance un appel clair au secteur privé des affaires de répondre à leur devoir fiscal et dénoncer, du coup, les mauvais herbes de cette corporation.

Le MNT invite, d’entrée de jeu, les signataires des accords à mobiliser urgemment un comité capable de faire asseoir tous les acteurs aux fins de discuter des termes d’un accord inter-haïtien qui favorisera entre autres, la réalisation d’élections dans le pays dans un délai n’excédant pas 18 mois. Le MNT estime également urgent que le secteur privé des affaires s’assume en dénonçant les parties impliquées dans la contrebande, les évasions fiscales, l’armement des gangs et tous les autres crimes économiques et ou politiques.

Par ailleurs, il invite les parties prenantes à identifier les causes de cette crise structurelle haïtienne et la mise en place d’un projet de gouvernance sur le long terme. Il insiste pour souligner qu’aucun groupe ne peut s’ériger en donneur de leçon. Pour le MNT, la voix qui mène à la résolution de la crise passera par l’abnégation et la sérénité. Selon les signataires de la note, l’agitation et les discours violents n’ont jamais rendu service à la nation.

En outre, il appelle à la régulation du marché du pétrole sur le terrain. Une condition indispensable dans cette quête d’entente nationale recherchée. ” Nous devons avoir les deux pieds sur terre. Sur ce, nous sommes tenus de souligner que sans une réponse urgente et fructueuse à la pénurie de carburant, à l’insécurité grandissante et à la volatilité du taux de change, le populisme ambiant et tout son cortège d’extrémismes auront encore un terrain fertile à leur éclosion regrettable. De plus, sans une pédagogie de l’ACCORD GLOBAL dont nous aurons également défini les termes, rien ne garantit la viabilité de notre démarche.

Il est temps de briser le cercle vicieux de la violence. A la violence économique consubstantielle à cette société d’apartheid, nous sommes conscients que nous ne devons pas répondre par la violence politique”.