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Le dialogue de Kingston: une louable initiative pour certains, une honte pour d’autres

C’est fini les discussions à la Jamaïque. Les protagonistes ont regagné leur pays. Ils sont plus que jamais divergents. Si au niveau de l’exécutif et ses alliés de l’accord du 21 décembre ce n’était pas si mal que cela, pour les opposants radicaux, cette rencontre n’était autre qu’une honte pour eux.

De retour de Kingston, le Premier Ministre de facto Haïtien, Ariel Henry, s’est adressé au pays pour donner son impression sur son voyage. Le docteur salue l’initiative, dit-il, l’ayant permis de rencontrer tous les acteurs et engager avec eux un dialogue franc et sincère. Le locataire de la Primature, visiblement satisfait, souligne avoir constaté qu’entre lui, son équipe, ses alliés et le reste de l’opposition, il y a plus de points de convergences que de divergences.

Le PM dit toutefois regretter que le Gouvernement n’aboutisse pas à une déclaration commune sur nombreux sujets comme, entre autres: la sécurité, la réforme constitutionnelle, etc. Il précise que le Gouvernement et le Haut Conseil de Transition (HCT) demeurent toujours flexibles à des changements dans la structure de la gouvernance. Selon lui, son équipe gouvernementale se met d’accord sur des changements au Cabinet Ministériel, dans les collectivités territoriales, dans la diplomatie et dans l’administration publique. Le neurochirurgien soutient que le processus du dialogue continuera.

Pour le Chef du Gouvernement, Kingston n’était qu’une étape. Il en profite pour rappeler aux acteurs qui traînent les pieds que le pays n’a pas une éternité devant lui. Pour M. Henry, utilisant la langue de bois, la transition a trop duré.

Une déception pour les opposants

Les opposants au pouvoir d’Ariel Henry n’ont pas tressé des fleurs au groupe du 21 décembre. Pour eux, ce voyage est une honte mettant au pilori le manque de volonté de l’équipe au pouvoir de faire des concessions. Certains d’entre eux ont exigé une autre gouvernance. Cette fois-ci bicéphale, comme solution à la crise. Une proposition rejetée d’un revers de main par plus d’un.

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