Face à la montée de l’insécurité en Haïti, le parti Fanmi Lavalas a exprimé sa profonde inquiétude et dénoncé une situation qu’il juge alarmante. Dans un communiqué signé par Dr. Maryse Narcisse et d’autres leaders, le parti souligne que le peuple haïtien endure une souffrance croissante, tandis que les autorités envisagent d’organiser des élections dans huit départements, ignorant la crise qui sévit à Port-au-Prince.
Selon Fanmi Lavalas, cette approche électorale partielle est une tentative de détourner l’attention des véritables problèmes du pays. Le parti critique également l’initiative d’un référendum constitutionnel, estimant qu’il serait futile sans une garantie préalable de sécurité pour la population. Une telle démarche, affirment-ils, ne ferait qu’alimenter la corruption sans apporter de solution durable aux crises politiques et sociales.
Pour Fanmi Lavalas, la priorité doit être la restauration de la sécurité et de la stabilité avant toute organisation électorale. Ils exhortent leur représentant au Conseil Présidentiel de Transition (CPT) à écouter attentivement les revendications du peuple, qui réclame avant tout un environnement sûr.
« Le peuple est la plus grande autorité », rappelle le parti, insistant sur le droit fondamental de chaque citoyen à vivre en paix, à circuler librement et à avoir accès aux services essentiels.
Le parti appelle également les autorités à renforcer les capacités des forces de l’ordre en leur fournissant les ressources nécessaires pour sécuriser les routes et les territoires. Selon eux, sans une action ferme contre l’insécurité, toute tentative de transition politique restera fragile et inefficace.
Fanmi Lavalas conclut son message par un appel à l’unité nationale, affirmant que seul un effort collectif permettra de sortir Haïti de la crise actuelle. « Ensemble, nous sommes forts. Ensemble, nous pouvons sauver notre transition », déclarent-ils.
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