Reconnu pour ses prises de positions radicales contre le régime PHTK, l’ancien sénateur Jean-Charles MOÏSE a dû attendre, cette fois, douze mois pour lancer un ultimatum pour exiger des actions concrètes de la part du gouvernement.
L’ancien parlementaire Jean- Charles MOÏSE a demandé au gouvernement d’Ariel Henry de faire en 10 jours ce qu’il n’a pas pu faire en une année. Surréaliste ! L’ancien maire de MILOT a exigé des mesures à effet immédiat pour combattre l’insécurité qui s’étend sur toute l’étendue du territoire national ; redresser l’économie dont le taux d’inflation est de 29 % selon l’IHSI.
Le chef du gouvernement de facto, Ariel Henry a passé sa première année à la tête de la primature en toute tranquillité. Il a su trouver la bonne méthode pour faire taire tous les habituels opposants farouches, là où le président Jovenel MOISE avait échoué.
”J’octroie un délai de dix jours au premier ministre Ariel Henry pour se ressaisir et prendre des mesures appropriées pour non seulement rétablir l’ordre et la sécurité, mais aussi pour apaiser la situation économique dont tous les projecteurs sont au rouge. Une fois passé ce délai passé, je vais rallumer le flambeau de la mobilisation ”
Le revirement du Secteur démocratique et populaire (SDP). Me André MICHEL, Marjory MICHEL, Ricard PIERRE sont les principaux porte-parole du PM Ariel Henry serviteur du PHTK que ces derniers avaient juré de combattre jusqu’à la victoire finale.
Accusé d’avoir indirectement intégré le pouvoir, Jean-Charles MOISE qui s’est fait un nom dans la mobilisation était disparu des radars pendant les 12 premiers mois. Il s’occupe des périples sur le continent africain où il a rencontré des chefs d’Etat et de gouvernement de différents acabits.
Pendant ce temps, le dollar américain surclasse la gourde, les conditions des ouvriers du secteur de la sous-traitance ne se sont guère améliorées, la classe moyenne disparue… les problèmes se sont multipliés. Sa présence n’a pas été remarquée dans les rares manifestations qui se sont déroulées aux Cayes, au Cap, et à Port-au-Prince.