Le CSPJ affaiblit le système judiciaire haïtien, selon l’OPC

Dans une note publiée par le protecteur du citoyen, Renan Hédouville, l’OPC met sur le banc des accusés le conseil supérieur du pouvoir judiciaire qui serait une entrave à la justice haïtienne. Le protecteur du citoyen pointe aussi un secteur de la vie nationale qui met sous coupe reglée le système judiciaire qu’il reproche de n’avoir pas réalisé un procès criminel depuis environ deux decennies malgré la longue liste des victimes.

D’entrée de jeu, M. Hédouville salue les efforts de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et le Parquet de Port-au-Prince dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat crapuleux du 58ème président d’Haïti, Jovenel Moïse. D’après le protecteur du citoyen, c’est un crime qui doit être condamné par tout le monde indépendamment de son chapitre politique, pays d’origine ou organisation d’appartenance. C’est tout simplement un affront à la patrie.

En ce sens, il encourage le chef du Parquet à ne pas se laisser intimider dans son exercice de chercher la vérité autour de cette barbarie. En dépit de toutes manoeuvres visant à saboter l’enquête, Renan Hédouville, persiste qu’il est un impératif que cet acte ne reste pas impuni.

Le défenseur des droits de l’homme plus loin, dénonce le fait que la justice haïtienne depuis plus d’une décennie n’a jamais réalisé un grand procès criminel avec condamnation des accusés coupables avec de lourdes peines qui pourraient servir d’action dissuasive pour les individus voulant commettre des actes répréhensibles au sein de la société.

Le protecteur du citoyen est convaincu que la justice haïtienne a les deux pieds liés. “Le système judiciaire est pris en otage par des secteurs et affaibli par un organe disciplinaire (le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, DCPJ) qui protège les jugesmalhonnêtes et corrompus mais persécute, à travers de fausses ONGs de droitshumains, ceux qui sont honnêtes et qui veulent rester indépendants, fidèles à leur mission”.