Le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits Humains (CARDH) condamne avec véhémence l’attitude policière pour déloger les déplacés haïtiens qui prenaient refuge devant l’ambassade américaine en vue de fuir la terreur des bandits armés. L’organisme des droits humains qualifie de “brutalité policière” cette action et exige la prise en charge des déplacés internes.
Les réactions pleuvent après que les policiers aient délogé les familles qui se réfugiaient devant l’ambassade américaine à Tabarre en vue de fuir la terreur du gang “Kraze baryè”. Le CARDH très révolté par la stratégie des policiers, qualifie la réaction des agents de police de “violence policière”. En ce sens, il dit condamner énergiquement, ce comportement excessif qui n’épargne pas même les enfants en bas âges.
Me. Gédéon Jean par ailleurs, dénonce la passivité des autorités de l’État et appelle les dirigeants à prendre les décisions qui s’imposent. Il critique aussi, le fait que 48 heures après que ces familles eurent quitté leurs residences respectives pour se relocaliser dans les parages de l’ambassade, ni l’exécutif ni les instances humanitaires ne sont pas venus en aide aux déplacés. Il recommande aux autorités de prendre en charge les déplacés internes tout en reconnaissant l’obligation qu’a l’État Haïtien de protéger les locaux des ambassades accrédités.
