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L’arrêt de travail des magistrats préoccupe l’OPC

Les commissaires du gouvernement des 18 juridictions du pays ont, depuis le 23 novembre 2020, observé un arrêt de travail pour exiger, entre autres, de meilleures conditions de travail. Une situation qui, à un certain niveau, paralyse le fonctionnement de l’appareil judiciaire. Pour cause, l’Office de la protection du Citoyen (OPC) se dit très préoccupé.

Le Collectif des magistrats debout d’Haïti (COMAH) a lancé 4 journées de grève, allant du 23 au 27 novembre 2020. Lesquelles visent à exiger de meilleures conditions de travail, le paiement des arriérés de salaires dus aux parquetiers et à combattre les disparités de traitement dans la magistrature haïtienne selon le vœu de la loi du 27 novembre 2007.
Comme tous les autres mouvements de protestation du genre, ce mot d’ordre de grève lancé par les magistrats debout de la République aura certainement de lourdes conséquences sur l’appareil Judiciaire déjà en mal de tout. Et l’Office de la protection du citoyen (OPC) se montre déjà très inquiet par la situation.

«L’Office de la protection du citoyen (OPC), institution nationale indépendante de promotion et de protection des droits humains exprime ses profondes préoccupations suite à l’arrêt de travail des commissaires du gouvernement des 18 juridictions du pays » a déclaré le protecteur du citoyen, Renan Hédouiville, rappelant par ailleurs les divers mouvements de grève qui ont, à coté de l’épidémie du nouveau coronavirus, perturbé le bon fonctionnement de l’appareil judiciaire.

Le dysfonctionnement de la Cour d’appel de Port-au-Prince ne fait qu’aggraver le problème de la détention préventive prolongée qui gangrène depuis des lustres le système rappelle l’OPC.

À noter que ce mouvement de protestation a reçu le support et la solidarité de plusieurs autres associations de magistrats dont l’association nationale des magistrats haïtiens (ANAMAH) et le Réseau national des magistrats haïtiens (RENAMAH).

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