l’Accord Unitaire de Louisiane tend sa main à d’autres parties en vue d’un large consensus

Des représentants de neuf accords impliqués dans la quête d’une solution à la crise haïtienne se sont réunis dans l’État de Louisiane du 13 au 19 janvier 2022 pour essayer de poser des jalons à la résolution de la crise qui a trop duré. À la suite d’environ 6 jours de discussions, ils sont arrivés à la conclusion d’un accord unique. Et, par dessus tout, les signataires du dit accord, laissent la porte ouverte aux autres parties qui souhaitent rattrapper le train.

Par scrutin de vote, les représentants des neuf accords présents au sommet de Louisiane, ont adopté une résolution qui vise à donner les directives vers une sortie de crise heureuse au pays. À travers l’article quatre de l’accord, les signataires se disent ouverts à tout autre groupe voulant renforcer le processus du dialogue inclusif. “Dans le but de favoriser un plus large consensus national, l’accord unitaire de Louisiane reste ouvert à d’autres parties”, peut-on lire dans le document final, précisant qu’il défend une transition de 24 mois avec un exécutif bicéphale ayant à sa tête un Président et un Premier Ministre dont leurs fonctions sont définies par la Constitution amendée de 1987.

Selon l’accord, une Commission de Facilitation et de Suivi (CFS) est recommandée. Elle sera constituée des représentants des neuf accords avec éventuellement la participation des potentiels nouveaux acteurs. La CSF aura, entre autres missions, d’accompagner l’éxecutif dans le choix des membres du gouvernement et de ceux du CEP.

“La Commission de Facilitation et de Suivi (CFS) a pour mission d’accompagner le Pouvoir Exécutif de la transition dans le processus de la formation du gouvernement, dans le
déroulement du processus électoral, dans la planification et la réalisation des projets socio-économiques et culturels, dans l’implémentation des mécanismes de gouvernance, et dans la mise en place d’un climat sécuritaire serein, propice à la réalisation d’élections libres et
démocratiques”, précise l’accord arguant que cette commission, si le besoin se fait sentir, peut créer des sous commissions à volonté. La CFS restera en fonction, d’après cet accord jusqu’à l’intronisation du nouveau président élu.

Dans la foulée, les organisateurs du sommet se sont dressés un satisfecit et soutiennent que leur mission prend fin. C’est en effet les déclarations du président de HDPAC, le Dr Georges J. Casimir, l’un des instigateurs de ce conclave. Ce dernier informe que le travail de la COODAH, de la FHD, de la HDPAC, entre autres arrivent à terme. Pour l’heure, il ne reste légalement qu’aux représentants des neuf accords signataires de faire le suivi.