Présentée comme une organisation criminelle par les États-Unis et d’une bande de terroristes par l’éxecutif haïtien, l’ organisation Fantom 509 est de nouveau fauché par les organisations des droits de l’homme qui condamnent les agissements et le discours véhiculés par ce groupe.
Selon la FJKL, les défenseurs des Droits de l’Homme, de la liberté, de l’État de droit, des valeurs d’une société juste et prospère doivent réfléchir sur cette question et à ne pas fuir le débat avant qu’il soit trop tard. Cette structure de droit de l’homme déplore le fait qu’une frange non négligeable de la PNH adhère au discours et aux méthodes d’action de Fantom 509 dont le discours et les agissements rappellent l’avant 1915. La FJKL plus loin condamne les actions de ce groupe qui prônent la suprématie de la force sur le pouvoir civil, l’éducation, le droit et la justice.
L’organisme des droits humains a par ailleurs critiqué la volonté manifeste des “Fantom 509” qui rejettent les droits de l’homme, la démocratie, la séparation des pouvoirs, l’État de droit, le respect de la discipline et de la hiérarchie au sein de la PNH, le droit à la propriété privée et le respect de la dignité humaine tout en concluant que le discours de ces rebelles est une variante du discours du parti au pouvoir qui prône le règne “du banditisme légal”.
C’est en fait un peu pareil pour l’OCNH qui elle aussi accule le CSPN qu’elle appelle à la démission pour incompetence. L’OCNH quant à elle parle de “bande pour désigner” ce groupe armé qui opère armes à la main et en cagoule. Selon Camille Occius, il est inadmissible qu’à cause des luttes intestines, des intérêts claniques et politiques, la PNH se laisse ruiner, réduire au néant et prête le flanc à ce groupe de faire la loi dans le pays.
Évoquant le pillage d’un concessionnaire de véhicules, d’actes de vandalismes des commissariats de police, des véhicules incendiés, des policiers libérés de force, d’autres tués, de paisibles citoyens traumatisés par les agissements des hommes armés (PNH, Gangs armés, G9, fantôme 509), paralysant les activités sociales, scolaires, administratives et commerciales, l’OCNH assimile ces dérives à la mauvaise gouvernance de l’administration de monsieur Jovenel MOÏSE.