La DCPJ a les bras cassés quand il s’agit de toucher à un dossier épinglant le PHTK, dénonce Pierre Espérance

Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) continue de dénoncer, ce qu’il appelle la mainmise, faite par l’équipe au pouvoir sur la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). Selon le directeur exécutif de cette organisation, l’ex-président Michel Joseph Martelly, ne cesse de casser les pieds de cette institution entravant du coup l’évolution de tout dossier relatif au PHTK. Il déplore par ailleurs le laxisme des responsables de la DCPJ qui n’ont pas donné suite à sa requête datée du 18 mars dernier.

Pierre Espérance continue de se plaindre de l’attitude complaisante de la DCPJ dans les traitements de certains dossiers incluants l’assassinat de Jovenel Moïse et les menaces de mort dont il est l’objet. D’après le militant des droits de l’homme, la DCPJ et la justice classent sans suite tous les dossiers dans lesquels le PHTK est impliqué. Il a surtout déploré le fait qu’il n’a pas été contacté pour avoir fourni des informations pertinentes sur des réunions qui se font en permanence sur le leadership de l’ex-président Michel J. Martelly en vue de l’assassiner.

M. Espérance a par ailleurs indexé l’ex -président et l’équipe au pouvoir d’ordonner la fermeture de l’enquête concernant l’assassinat de Jovenel Moïse. Selon lui, seulement 20% des informations que déteint la DCPJ figuraient dans son rapport partiel tout en dénonçant le déplacement forcé de plus de 30 des enquêteurs ayant travaillé sur ce dossier vers des pays étrangers. ” Ils ont été sévèrement persécutés”, a-t-il dit. M Espérance a conclu pour accuser l’État haïtien de fournisseurs en armes et en munitions des bandits.