A quelques semaines du 7 février 2021, le président de la République tient toujours à cœur certains projets dont la réforme constitutionnelle, l’électrification du pays et surtout l’organisation des prochaines élections. Le secteur démocratique n’a pas tardé à réagir.
Alors que l’opposition plurielle continue d’exiger son départ le 7 février 2021, le président de la République s’accroche à ses promesses de doter le pays d’une énergie électrique 24 heures sur 24, de procéder à la réforme constitutionnelle et surtout d’organiser les élections pour renouveler, dit-il, le personnel politique, ce, à plusieurs niveaux dans un discours prononcé le 1er janvier 2021, à l’occasion de la célébration du 217ème anniversaire de l’indépendance.
Le secteur démocratique et populaire s’en prend au président Jovenel Moïse après son discours tenu loin de la cité de l’indépendance. « Nous rejetons d’un revers de main le discours bluff, creux et irréaliste de Jovenel Moise en ce Jour de la fête de l’indépendance. Un président qui promet constitution, élections et électrification du pays à 36 Jours de la fin de son Mandat Constitutionnel est tout simplement un imposteur, un petit farceur».
Par ailleurs, le porte-parole du secteur démocratique et populaire, Me André Michel, a brandi les articles 234-2 et 289 de la constitution pour justifier sa position. « La parole de Jovenel Moïse n’a plus aucune importance », a écrit l’homme de loi dans sa note avant de passer aux peines fin le mandat du président de la République juste pour élucider son échec à la tête du pays.
En outre, l’opposant farouche du pouvoir a tenu à rappeler à la population les deux principaux projets de l’opposition pour cette nouvelle année qui sont : la multiplication des rencontres pour trouver une proposition de sortie de crise de concert avec les différentes couches du pays et la mise en place les préparatifs des grandes mobilisations pour le respect de la constitution du pays.
Un calendrier de mobilisation citoyenne pour le respect de la Constitution sera annoncé au cours de la semaine prochaine. La transition s’impose. Nous devons réussir la dernière transition a-t-il annoncé.
Le président, de son côté continue de lancer des appels au respect de son mandat qui, selon lui, arrivera à terme le 7 février 2022. Une bataille s’annonce.