Joseph Lambert lance « le Grand Dialogue National » sans l’opposition !

En vue, dit-il, de trouver une solution concertée à la crise politique, le président du Sénat, le sénateur Joseph Lambert, lance un appel au dialogue. Des dirigeants des partis de l’opposition « radicale » n’ont pas reçu d’invitation.

Joseph Lambert
Président du tiers du Sénat

Au terme de plusieurs rencontres avec les différents secteurs vitaux de la vie nationale et certains acteurs internationaux, le président du reste du Sénat, le sénateur Joseph Lambert, a lancé, les 3 et 4 février deux journées de dialogue avec des acteurs politiques venus d’horizons divers, ce en vue, de trouver une issue favorable à la crise politique aiguë qui perdure.

Au terminus de ces séances de travail un « Accord Global » sera signé pour juguler le chaos imminent et stabiliser le pays a annoncé le président du grand corps, Joseph Lambert, qui dit croire dans la capacité des acteurs politiques de la vie nationale à trouver un accord sur leurs désaccords pour le bien des générations présentes et futures.

Cependant, les dirigeants de plusieurs partis politiques et organisations de base qui se réclament de l’opposition radicale ont été mis à l’écart. C’est le cas du représentant du mouvement patriotique de l’opposition démocratique (MOPOD), Agronome Jean-André Victor.

Quel sera la force de cet accord ?

Il est prévu que tous les acteurs politiques ayant pris part à cette discussion signeront un accord global à la fin des débats. La question qui se pose est : quel sera le poids de cet accord en absence des représentants des partis politiques de l’opposition radicale ? Quel avenir ?

Patrice Dumont s’y oppose

Le sénateur de l’ouest, Patrice Dumont décline toute responsabilité dans le dialogue intempestif enclenché par le président Joseph Lambert : “Je n’ai signé aucun document sous quelle forme que ce soit ayant rapport à ce dialogue,”, a signalé le parlementaire dans une note publiée

À en croire le représentant du département de l’Ouest, le médecin arrive après la mort. Selon lui, le Sénat ne peut que rappeler le président de la République qui s’oppose ouvertement à toute idée de quitter le pouvoir avant la fin du 7 février 2022 que son mandat sera terminé dans quelques jours, soit le 7 février 2021.