La situation des femmes enceintes demeure compliquée dans le plus grand centre hospitalier du pays. À l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), les calvaires de ces vulnérables sont conséquents. Mis à part le prix de l’accouchement, les conditions hygiéniques de l’espace laissent à désirer.
Comme à l’accoutumée, le HUEH continue de faire des misères aux patients en quête de soins de santé. Cette semaine, des femmes enceintes en souffrance dénoncent de toute leur force la direction de l’hôpital qui ne prend aucune mesure pour les aider à trouver les soins que nécessite leur cas. Elles critiquent aussi le fait de cumuler les jours sans pouvoir se faire opérer pour des raisons multiples liées à la grossesse.
Parmi les protestataires, une dame affirme qu’elle souffre depuis des jours suite à un accident qu’elle a eu et qui provoque de fortes douleurs abdominales. Elle craint pour la santé de l’enfant qu’elle pense être déjà mort. Parallèlement, elle peine à se faire opérer en raisons des problèmes multiformes que connaissent le centre hospitalier. Une autre patience très remontée contre l’administration dénonce avec véhémence le prix des accouchements, dit-elle, qui est de 10000 gourdes pour les accouchements normaux et 20 000 gourdes pour la césarienne. Les protestataires exhortent le Ministère concerné à prendre ses responsabilités afin que les services puissent fonctionner à nouveau correctement.
À l’hôpital général les usagers se plaignent de tout. De l’état d’insalubrité de l’espace. De la pénurie d’eau mais aussi, du problème relatif à l’électricité qui paralyse à lui seul le fonctionnement normal du bloc opératoire.