La conférence épiscopale d Haïti (CEH) s’est exprimée sur la situation d’Haïti à l’approche du 7 février 2021. Le message des évêques est clair : la loi est une pour tous. De ce fait, ils invitent le président Jovenel Moïse à respecter la constitution d’autant qu’il l’avait appliquée pour les autres élus.
De plus en plus de secteur de la vie nationale se rallient derrière la date du 7 février 2021, date à laquelle le président de la République doit quitter le pouvoir selon le veut de la loi mère du pays, laquelle il avait promis de respecter et de faire respecter.
Dans un message publié le mardi 2 février 2021, les évêques catholiques demandent au président Jovenel Moïse de se plier aux exigences de la loi mère du pays, comme il l’avait demandé aux députés, aux sénateurs le deuxième lundi du mois de janvier 2020.
”Le président Jovenel Moïse a appliqué la loi électorale et la constitution pour les députés, les sénateurs et les maires au cours de l’année précédente. Il a ainsi affirmé l’unité de la loi pour tous les élus, y compris pour lui-même, proclamant que la loi est une pour tous a rappelé les évêques catholiques, rappelant par ailleurs que personne n’est au-dessus de la loi et de la constitution.
” Nous demandons à nos frères et sœurs haïtiens de faire preuve de discipline, de raison et de sagesse dans la recherche des intérêts supérieurs de la nation ”, ont-ils souhaité.
Jovenel Moïse s’entête
La Fédération des barreaux d’Haïti (FBH), les églises protestantes d’ Haïti, la Conférence épiscopale d’Haïti tous ont déjà exprimé clairement leur position et ont lancé des appels au respect de la constitution, mais le président Jovenel veut aller jusqu’au bout.