Le Forum sur la sécurité organisé par le Haut Conseil de Transition (HCT), les 23 et 24 mai en cours touche à sa fin. En effet, les participants ont débattus des thèmes ayant rapport à la sécurité, la Constitution et l’organisation des élections dans le pays. Au terme des échanges, le Premier Ministre de facto, Ariel Henry promet de donner suites aux recommandations formulées tout en promettant monts et merveilles.
Le Premier Ministre a voulu relaxer la population et les parties prenantes du forum. Il dit s’assurer que les efforts consentis ne seront plus vains en promettant que le Gouvernement va tenir compte de ce qui a été discuté et les recommandations formulées dans ses futures prises de décision sur la question. Visiblement satisfait, le docteur annonce d’autres rassemblements de cette envergure prochainement toujours sous la houlette de l’HCT conformément à sa mission.
Lors de son intervention, M. Henry à insister sur la nécessité d’augmenter l’effectif de la PNH et de mettre à sa disposition un système de renseignement adéquat. Le locataire de la Primature a aussi abordé la vulnérabilité des agents des forces de l’ordre comme un profane en soutenant, sans s’engager, qu’il faut mobiliser plus de ressources financières en vue de payer les policiers, les former et les équiper. Il dit aussi penser qu’il faut étoffer l’armée, définir son rôle et ses modalités d’intervention en soutien à la PNH dans le cadre de l’accomplissement de certaines tâches spécifiques.
Huit mois après avoir appelé au secours la communauté internationale, le Premier Ministre Haïtien voulait établir une nuance entre ce qu’avait pensé l’opinion et ce qu’a fait réellement l’exécutif. ” Nous n’avons pas besoin des étrangers pour faire le travail à notre place. Nous n’avions pas demandé une intervention militaire mais plutôt, un accompagnement robuste aux forces de l’ordre qui étaient prêtes à jouer leur rôle”, a déclaré Ariel Henry en insistant sur le fait qu’il est urgent de rétablir un environnement sécuritaire dans le pays et de garantir la liberté de circulation des vies et des biens de tous car, dit-il, c’est la condition sinequannon pour qu’on puisse aller sereinement vers l’organisation des élections et assurer la passation du pouvoir à des élus.
M. Henry est conscient d’une chose sans pour autant rien faire vers son accomplissement. Il s’agit de la nécessité qu’il y ait de la paix, de la sérénité et de la prévisibilité dans le pays. Pour lui, c’est la condition minimale pour le rétablissement de la paix en Haïti. Le Chef du Gouvernement en a profité pour annoncer, dans un délai pas lointain, que son équipe va accorder de la priorité au soulagement de la souffrance des haïtiens défavorisés.
C’était l’occasion pour le neurochirurgien de reprendre ses mêmes rengaines invitant tous les acteurs au dialogue. Selon le numéro un de la nation, le moment est venu, d’avancer et de rapatrier au peuple son pouvoir de choisir ses leader. Comme il ne cesse de le répéter sans le prouver, qu’il est impératif que tous les acteurs discutent. Qu’ils confrontent leurs idées. Qu’ils finissent par trouver un consensus. ” Je suis prêt à reprendre mon bâton de pèlerin pour continuer de chercher le dialogue afin d’aboutir à l’adhésion de ceux qui n’étaient pas présent dans ce rassemblement “, a soutenu le PM.
