Fiasco à Village de Dieu : le commandant en Chef a.i de la PNH doit assumer son échec, selon Me Camille Édouard Jr.

Le fiasco au village de Dieu doit nécessairement entraîner divers niveaux de sanction, selon un ex ministre de la transition Privert/Jean-Charles.

L’ancien garde des sceaux de la République sur l’administration Privert/Jean-Charles, Me Camille Édouard Junior, pense que tous les responsables policiers liés à l’orientation stratégique et/ou qui ont une redevabilité opérationnelle dans le raid à village de Dieu doivent porter la responsabilité à divers niveaux. Ils doivent faire l’objet de divers de sanctions administratives, de commandements stratégiques et tactiques mais aussi politiques, recommande l’ex ministre.

Si au niveau de l’exécutif aucun signe n’est envoyé pour fixer la responsabilité autour de cette tuerie à village de Dieu au début du weekend, un ex ministre du gouvernement d’Enex Jean-Charles pense que l’opération au village doit entraîner automatiquement un certain nombre de sanctions à la fois administratives, politiques, de commandements, de tactiques et de stratégies. Selon Camille Édouard Junior, tout individu lié à l’orientation stratégique et qui avait une redevabilité opérationnelle doit obligatoirement porter la responsabilité.

En ce qui a trait au DGPNH, le ministre juge que sa responsabilité dans cette affaire est importante vu qu’il est le coordonnateur de la PNH sur le terrain. L’homme de loi citant la loi sur la PNH souligne que toute décision stratégique de l’institution exige une réunion et une délibération du CSPN. Il ajoute comme pour responsabiliser tous les membres de cette structure, que quand il s’agit d’un grand danger national, d’une rebellion, d’une crise, de la planification d’élection, des décisions qui nécessitent plusieurs niveaux d’engagement, il est fait impératif qu’il y ait une réunion du CSPN.

Parallèlement, l’un des syndicats de la PNH accuse un inspecteur général de la PNH qui aurait saboté l’opération en passant de contre ordres aux policiers sur le terrain malgré les informations du drone. Cet inspecteur est entendu à l’IGPNH confirme le syndicaliste qui dit avoir des preuves démontrables que l’opération a été réellement saboté par ce haut gradé.

Rappelons dans la foulée que le chef de l’État vient tout juste de confirmer, environ 6 heures de temps après avoir sollicité l’appui technique de l’OEA à la PNH, que le conseil des ministres vient de prendre un décret habilitant la PNH et la FADH à travailler en synergie afin de combattre l’insécurité. À travers ce décret, les autorités compétentes sont habilitées à mobiliser tout support extérieur necessaire à la concrétisation de leur mission, écrit le président dans un tweet.