Exécution de Jovenel Moïse : pas moins de 40 agents de l’USGPN disparaissent des radars !

Au moins 40 agents de l’Unité de sécurité générale du Palais national (USGPN) ont pris la fuite avec la complicité des autorités concernées après l’assassinat du président de la République, Jovenel Moïse, a informé Pierre Espérance qui promet de venir avec plus de détails dans le prochain rapport du RNDDH.

La facilité avec laquelle l’ancien président décrié de la République, Jovenel Moïse a été tué à son domicile dans la matinée du mercredi 7 juillet 2021 par un groupe d’homme armés laisse planer des doutes et des suspicions. Alors que ses gardes du corps sont reconnus pour leur brutalité, leur sauvagerie et leur agressivité envers des simples citoyens.

Au moins 40 agents de la garde présidentielle ont pris la fuite suite à l’assassinat du président Jovenel informe le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) lors de sa sortie dans la presse ce mardi. Pierre Esperance promet d’apporter plus de précisions sur la situation dans le tant attendu rapport du RNDDH.

Ces agents ont réussi à prendre la fuite en complicité avec les autorités compétentes qui, dit-il, n’avaient pris aucune mesure pour les en empêcher. Alors que le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince passe la majorité de son temps à émettre des mandats d’invitation aux opposants politiques du régime, tels que le sénateur Irvenson Steven Benoit et le coordonnateur du Parti AAA, Youri Latortue et récemment l’ancienne juge Windelle Coq-Thélot.

Hormis des arrestations, des avis de recherches émis, des mesures d’interdictions annoncées et l’isolement de quelques responsables de la sécurité du palais national dont Dimitri Hérard, l’enquête est au point mort, plus de 15 jours après.