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Des universités américaines et l’ International Human Rights Clinic constatent la fin du mandat de Jovenel Moïse

l’ International Human Rigths Clinic et des Universités américaines internationalement reconnues ont constaté la fin du mandat constitutionnel de Jovenel Moïse le 7 février 2021 et déplorent la prolifération de la violation des droits de la personne humaine. En ce sens, ils appellent aux États-Unis d’ Amérique à soutenir l’État de droit tout en invitant le gouvernement haïtien à respecter ses obligations internationales de droits de l’homme.

l’ International Human Rigths Clinic a pris position en faveur du respect de la constitution et des droits humains. Selon IHRC, le gouvernement en place a pris le malin plaisir de violer la constitution sans crainte aucune du respect des droits de la personne humaine.

« Des preuves crédibles démontrent que le Président Jovenel Moïse s’est engagé dans un schéma de conduite visant à créer une crise constitutionnelle et à consolider le pouvoir qui mine l’État de droit dans le pays », constate IHRC et Global Justice clinic dans une note commune, exhortant le gouvernement des États-Unis à dénoncer les actes récents du président Jovenel Moïse.

« Le mandat présidentiel du Président Moïse est considéré largement comme ayant pris fin le 7 février 2021, basé sur l’interprétation de la Constitution d’Haïti et approuvée par le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, la Fédération des Barreaux d’Haïti et de nombreux autres experts juridiques et membres de la société civile. Toutefois, Jovenel Moïse a refusé de se retirer, invoquant une lecture alternative qui prolonge son mandat jusqu’au 7 février 2022 », déplore l’organisme international.

Des recommandations
Fort d’un tel constat alarmant, l’IHRC exige la libération de toutes les personnes arrêtées arbitrairement le 7 février et demande aux dirigeants américains d’ affirmer clairement le droit du peuple haïtien à l’autodétermination ; de s’abstenir de soutenir politiquement ou financièrement le référendum inconstitutionnel ; de réaffirmer son soutien au droit de manifester pacifiquement, d’appeler Moïse et les forces de sécurité haïtiennes à respecter ce droit et condamner les violences récentes contre les manifestants et les journalistes, de s’abstenir de soutenir politiquement ou financièrement le référendum inconstitutionnel ainsi que de demander que des enquêtes soient menées et des poursuites engagées sur les violations flagrantes des droits de l’homme qui auraient été commises par le gouvernement ou avec son soutien.

Harvard, Yale et New-York University ont fait le même constat
Pour corroborer la position des secteurs nationaux et internationaux, des prestigieuses universités américaines à la renommée internationale dont Haward, Yale et New-York University ont également constaté le 7 février la fin du mandat de Jovenel Moïse, alors que ce dernier refuse toujours d’ obtempérer.

Société civile en Haïti également préoccupée par cette situation
La société civile haïtienne se montre également très préoccupée par la dégradation de la situation des droits de l’homme et de la violation flagrante des lois républicaines. En ce sens, à l’appel de plusieurs organisations de la société civile des milliers de personnes venues d’horizons divers se déferlement, le dimanche 14 février dans les rues de la capitale pour dire non contre la violation des droits humains et exigent le respect de tous les articles de la constitution de 1987 amendée.

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