Dans le Sud-Est comme dans la Grand’Anse des magasins menacent de fermer leurs portes

L’association des grands commerçants du Sud-Est annonce une grève qui débute le 15 mars en cours pour dénoncer le climat d’insécurité qui sévit dans le pays. C’est également la position des commerçants de la Grand’Anse qui voient dans la fermeture définitive de leur commerce, la méilleure stratégie pour s’affranchir de cette mauvaise situation.

À l’initiative de l’Association des Grands Commercants de Jacmel, le secteur commercial de cette ville observera un arrêt de travail à partir du mardi 15 mars 2022, pour dénoncer le climat d’insécurité qui décapitalise les commerçants de ce département. Les protestataires s ‘en prennent au Premier Ministre de fait, Ariel Henry, qui n’a rien fait pour tenter de juguler cette situation intenable. Les commercants dénoncent ce qu’il appellent le silence complice de l’État qui laisse envenimer la crise.

C’était également l’occasion pour eux de s’en prendre aux leaders de l’opposition convertis maintenant en défenseurs du régime. La solution réside, précisent-ils dans un soulèvement général dont le commerce de Jacmel a donné l’alerte. En passe de réfléchir sur la nouvelle phase dans cette bataille, les jacméliens se disent fatiguer de payer des fonds suplémentaires pour faire venir leur commerce. En dépit de cela, les gangs armés continuent de voler leur marchandises.

À Jérémie, les commerçants pensent à fermer leurs portes

Même son de cloche pour les hommes d’affaires de la Grand’Anse qui se disent dépasser par les évenements. Selon les propriétaires et commerçants de la ville de Jérémie, ils ne passeront plus de commande ni ne voyageront afin de sauver le minimum qu’ils ont. D’après les protestataires, les civils armés n’arrêtent pad de saisir leurs camions de marchandises au niveau de Martissant. Trop souvent victimes et en déficit permanent, ils pensent que l’une des décisions logiques à ce manque à gagner c’est tout bonnement d’arrêter.