Les parents de Grégory Saint-Hilaire ont demandé aux autorités compétentes un accompagnement réel avant, pendant et après les funérailles de leur fils, assassiné dans l’enceinte de l’Ecole normale supérieure (ENS) par des agents de la sécurité présidentielle.
La famille de Grégory Saint-Hilaire a reçu toute sorte de promesse suite à l’assassinat de leur fils de 29 ans, lors d’un mouvement de protestation qui s’était déroulé dans les locaux de l’Ecole normale supérieure qui se trouve à une encablure du Palais national, environ un mois après, les fruits ne tiennent pas encore la promesse des fleurs.
Intervenant sur les ondes de la Radio Caraïbes, ce lundi 26 octobre 2020, le père du défunt a lancé un appel à un accompagnement réel de la part des dirigeants avant et après les funérailles de son fils. « Après l’assassinat de mon fils, la famille a reçu beaucoup de promesses. Malheureusement, un mois après rien n’est encore fait », a regretté le père de Grégory Saint-Hilaire, soulignant par ailleurs qu’il n’était pas préparé à enterrer son fils, encore moins dans une pareille circonstance.
Le père de Grégory Saint-Hilaire s’adresse également à la communauté estudiantine du pays pour venir, à leur façon, en aide à la famille de la victime éplorée par ce deuil inattendu. « Nous devons être très solidaires. La machine infernale de l’insécurité a frappé notre fils, demain sera peut-être un autre parmi vous. Donc, nous avons intérêt de nous entraider » a lâché le père de la victime.