Cérémonie d’hommage de la DIRPOD aux policiers victimes

La direction politique de l’opposition démocratique (DIRPOD), a organisé une cérémonie d’hommage aux policiers victimes dans l’exercice de leur fonction. Elle en a profité pour appeler les policiers à la solidarité pour éviter la perte de l’institution.

C’est à l’hotel le plaza qu’a eu lieu cette cérémonie organisée en mémoire des policiers victimes. Les membres de la DIRPOD en ont profité pour critiquer la politisation de la PNH en passe d’être démantelée. C’est en ce sens que le porte parole de l’OPL, Dario Syriack, dénonce l’instrumentalisation de l’institution contre la population par le pouvoir, dit-il, criminel. M. Syriack se plaint d’avoir constaté que depuis un certain temps, le plus grand service qu’offre la police c’est l’encadrement des gangs. L’homme politique conclut en fustigeant l’État haïtien de mettre la police dans sa poche afin de protéger la dictature.

André Michel abonde dans le même sens accusant Jovenel Moïse et Léon Charles de tout faire afin de démanteler cette institution en arrêtant, persécutant, révoquant, sanctionnant illégalement les agents de police. Me Michel dénoncant la repression syndicale qui se fait actuellement au sein de la PNH, appelle les policiers à la solidarité mutuelle en vue d’y faire face.

C’était aussi l’occasion pour l’avocat du SPNH-17, Jean Fritz Magny, de dénoncer l’arrestation illégale de certains membres du syndicat et la poursuite d’autres. L’ancien inspecteur divisionnaire rappelle à tous que la patrie est en danger. ” La justice sans force est démagogique, la force sans la justice est arbitraire. Haïti est en passe de traverser un moment de turbulance”, dit l’avocat justifiant la non tenue de la manifestation du syndicat le mardi 30 mars 2021 pour refus de la police de recevoir la notification de la marche.