Augmentation de 58,45% des cas de kidnapping pour le premier trimestre de 2022 selon le CARDH

D’après le septième bulletin du Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’homme (CARDH), les cas de kidnapping ont augmenté de 58,45 % pour ce premier trimestre 2022 comparé à celui de 2021. L’organisme des droits de l’homme dit recenser 225 cas contre 142 pour l’année écoulée.

La plupart de ces rapts sont l’œuvre du gang de Grand-Ravine et allié dirigé par le nommé “ti lapli”, précise l’institution qui catégorise le phénomène comme suit:
“i)socio-professionnels, particulièrement médecins, avocats, professeurs ;
ii)cadres de l’administration publique ;
iii)étudiants ;
iv)policiers ;
v)petits commerçants et détaillants ;
vi)fils et les filles des « malere » qui vivent au quotidien”.

Le CARDH déplore également le fait que beaucoup de familles sont obligées de payer la rançon deux ou trois fois avant d’obtenir la libération de leur proche.

Toujours selon l’institution, la plupart des cas de kidnapping enregistrés concerne les zones de la rue Capois, Champs de mars, Bas-peu-de chose, Portail Léogâne, avenue Christophe, Bois-verna, Canapé-Vert, entre autres. Une frange du secteur économique et l’État seraient de grands bénéficiaires de ces actes, toujours selon elle, prenant en exemple la hausse exagérée des prix de transport aérien à l’intérieur du pays.

L’organisme se dit toutefois craindre une augmentation incontrôlée de ce phénomène si rien n’est fait pour donner suite aux différentes réunions de haut niveau tenues sur la question.