L’enquête sur l’assassinat du bâtonnier du barreau de Port-au-Prince, Monferrier Dorval, le 28 août dernier traine en longueur. En effet, le juge instructeur chargé du dossier, Renord Régis, malgré son ordonnance, n’a pu entendre dans son cabinet que le secrétaire général du conseil de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, Me Robinson Pierre-Louis. Quand aux autres cités à comparaitre, ils n’auraient pas reçu d’invitation, a appris le rédaction.
À cinq jours de l’intervalle fixée pour auditionner les concernés, notamment la première dame, Martine Moise et le conseiller du président, Guichard Doré, le commissaire du gouvernement (CG) de Port-au-Prince, Berdford Claude, n’aurait pas lancé les invitations. Ce qui constitue un blocage à l’avancement de l’enquête. Un blocage voulu, opine plus d’un.
Rappelons au passage que le conseil de l’ordre des avocats de Port-au-Prince et d’autres barreaux internationaux ont plaidé pour une commission d’enquête internationale indépendante. Une requête ignorée par le chef de l’état qui n’a pas bougé.