Par un communiqué solennel, Madame Niola Lynn Sarah Dévalis Octavius, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique (MJSAC), a tenu ce vendredi à répondre aux accusations qui visent la gestion de son ministère. Ces allégations, relayées par certaines organisations et médias, remettent en question l’administration des fonds publics au sein du MJSAC. La ministre réfute catégoriquement ces affirmations et dénonce une atteinte aux principes fondamentaux du droit.

Dans sa déclaration, Mme Octavius exprime sa vive préoccupation face à la diffusion de ces accusations « en l’absence de toute démarche contradictoire ». Elle souligne qu’aucun contact n’a été établi avec elle ou son cabinet avant la publication de ces informations, ce qui, selon ses mots, constitue « une atteinte manifeste aux principes élémentaires du contradictoire, fondement essentiel de toute procédure équitable ».

Tout en reconnaissant la légitimité de l’engagement citoyen des organisations concernées, la ministre rappelle que seuls les organes légalement habilités, tels que la Cour supérieure des comptes ou l’Inspection générale des finances, sont compétents pour évaluer la gestion des fonds publics. « C’est devant ces instances, et uniquement celles-ci, que je rends compte de mes actes », précise-t-elle.

Depuis sa nomination à la tête du MJSAC, Madame Octavius affirme avoir œuvré avec rigueur et transparence pour assurer la conformité des actions ministérielles avec les règles du droit public financier. Elle met en avant un certain nombre de résultats concrets, dont le renforcement des capacités du personnel administratif et technique, un appui accru aux organisations de jeunesse, l’attribution de bourses dans les disciplines sportives, ainsi que la valorisation du potentiel civique et culturel des jeunes.

Face à ce qu’elle qualifie de « campagne de désinformation », la ministre n’exclut pas de saisir la justice pour défendre son honneur et sa réputation. « Je me réserve le droit de recourir aux voies judiciaires appropriées », avertit-elle.

Enfin, elle appelle l’ensemble des acteurs impliqués: institutions, médias, organisations de la société civile à faire preuve de responsabilité, à respecter les règles déontologiques et à s’abstenir de tout jugement hâtif. « Laissons les organes compétents faire leur travail, en toute indépendance et impartialité », conclut-elle.