Le parti politique UNIR prend ses distances au nouvel accord récemment signé, le 21 décembre 2022, entre l’exécutif Haïtien et certains acteurs de la société civile, de la classe politique et du secteur privé des affaires. Le coordonnateur national de cette structure, Clarens Renois, voit dans cette démarche une stratagème pour permettre à certains opportunistes de tirer leur épingle du jeu. Pour lui, ce compromis n’a rien à voir avec un engagement visant la stabilité du pays.
Dans une note rendue publique par le parti politique UNIR, il précise qu’il n’a pas signé le document du consensus national, le 21 décembre 2022. Pour le parti, l’accord est en inadéquation avec les vrais chemins devant conduire à la stabilité du pays comme un compromis inclusif et un consensus large pour lesquels militait le parti, a écrit Clarens Renois. Il déplore par ailleurs le fait, dit-il, que le Haut Conseil de Transition (HCT) soit en majorité constitué par des représentants de la société civile et du secteur privé des affaires excluant les partis politiques.
L’UNIR dit toutefois, continuer d’encourager un consensus qui rassemble toutes les forces vives de la nation. Cet aspect est un manque criant dans ce dernier accord qui, est défavorable à l’intérêt du pays. D’après la note, les gagnants de ce compromis ne sont qu’autres que les signataires qui vendent leur caractère pour des postes ministériels. L’UNIR dit souhaiter que le pays puisse trouver la paix et la sécurité. Il formule aussi le vœu de voir les élèves pouvoir retourner à l’école en janvier 2023. Que les activités économiques et sociales se reprennent au plus vite. Que les familles puissent retrouver leur foyer qu’on les forçait d’abandonner, etc.