218 ans après Vertières : Ariel Henry invite la nation à récidiver

C’est au musée du panthéon national (MUPANAH) que le gouvernement a fait mémoire des vaillants ancêtres ayant façonné l’indépendance nationale dans le sang et la bravoure. En l’occasion, le premier ministre haïtien, Ariel Henry, a tenu un message de ralliement, prêchant la conscience collective, l’unité, le consensus et le compromis. Il a aussi invité la nation et les forces militaires haïtiennes à faire un complot historique contre ceux qui prennent en otage la nation.

C’est un Ariel Henry confortable qui s’est adressé à la nation, le 18 novembre 2021. Dans son discours de circonstance, il a tenu des propos aux apparences franches invitant la nation à refaire l’histoire 218 ans après.

L’accomplissement de cette indépendance, estime Dr Henry est le fruit de l’unité, de l’intelligence des classes antagoniques qui ont compris que sans le vivre ensemble, elles ne pouvaient pas accomplir une telle prouesse. “l’Arme toute puissante que nos ancêtres ont utilisé n’était pas la baillonnête mais plutôt la conscience collective”, a dit le numéro un de la nation.

L’appel du chef de gouvernement est solennel en l’occurrence donner un sens à cette date symbolique. Dans son allocution, il entend par sens, la décision haïtienne de discuter entre les différentes souches de la société afin de défier les difficultés multiples qui se dressent devant la nation. “Unissons-nous”, s’exclame-t-il aux fins de batir la nouvelle Haïti, unie, prospère et reconciliée.

La victoire contre l’insécurité est certaine

Le PM se dit convaincu que l’armée et la police peuvent mater l’insécurité. Il y croit fortement et est rassuré qu’ils peuvent s’entendre pour agir comme un seul homme. Les premiers exemples commencent à être visible, dit M. Henry. Pour lui, l’ennemi du peuple n’est pas les gangs armés. Bien au contraire, ce sont les fournisseurs d’armes et de munitions, les trafiquants d’armes et ceux qui croient que ce sont les gangs qui peuvent leur garantir le pouvoir. ” Ce sont eux qu’il faut combattre et, ce, avec la même rigueur que l’avait fait l’armée indigène. Nous pouvons à nouveau le faire et obtenir une victoire certaine”, insiste le docteur invitant la nation à se mettre debout et à dire non à toute les formes de complots qui hantent la vie en société dans le pays.