Le salaire mensuel des policiers kenyans déployés en Haïti s’élève à 1 410 dollars américains. En outre, ces officiers bénéficient d’une allocation de subsistance de mission de 756 dollars, destinée à couvrir les dépenses diverses telles que l’hébergement et les repas.
Kithure Kindiki, le ministre kenyan de l’Intérieur, a récemment abordé le sujet du déploiement lors d’une conférence de presse. Il a précisé que les officiers kenyans sont entièrement pris en charge par les Nations Unies, incluant leur couverture, assurance et rémunération.
Cette déclaration vise à clarifier les conditions de travail et les garanties offertes aux membres des forces de police kenyans participant à la mission en Haïti.
Cependant, la situation sécuritaire en Haïti se détériore de jour en jour. Actuellement, environ 80 % de la capitale haïtienne, Port-au-Prince, est contrôlée par des gangs armés. Les routes nationales menant vers la capitale sont également sous le contrôle de bandits armés, ce qui complique considérablement les déplacements et les activités quotidiennes.
Face à cette crise croissante, le peuple haïtien attend des résultats concrets de l’intervention internationale. Les forces de police kenyans, en tant que partie intégrante de la mission internationale, sont confrontées à des défis majeurs pour rétablir la sécurité et l’ordre dans le pays. Les autorités haïtiennes et la communauté internationale espèrent que les efforts coordonnés, y compris la contribution des officiers kenyans, permettront de stabiliser la situation et d’améliorer les conditions de vie en Haïti.