Prévues pour ce mardi dans l’après-midi, les élections devant élire un Coordonnateur pour présider le Conseil n’a pas eu lieu. Au moins deux membres du Conseil dont le représentant de Montana se sont faits briller par leur absence. Le Groupe Montana n’a pas tardé de réagir et justifie son choix.
Le représentant de l’accord Montana au Conseil Présidentiel, Fritz Alphonse Jean a fait faux bon au reste du corps qui se réunissait à la Villa d’accueil, ce mardi pour élire un coordonnateur pour diriger le CP. Ayant attendu vainement, les conseillers présents ont dû ajourner l’activité sans donner des indications précises sur la date de la reprise de ces élections. Quelques heures après avoir boudé l’invitation des conseillers, l’accord Montana a fait le point sur sa décision.
Dans une note qu’il a rendu public, il a adressé plusieurs reproches aux autres Conseillers qui agissent de façon unilatérale dans cette démarche. D’après les chefs de file de cette structure, il y a une rencontre qu’il a proposé qui reste pendue. Le groupe se dit étonner de recevoir une invitation pour ce mardi après-midi pour prendre part à une rencontre à la Villa d’accueil alors qu’il attendait une réponse sur la demande de rencontre faite aux autres membres. Le groupe Montana n’a pas caché sa stupéfaction concernant le lieu qui n’est pas tout à fait placé sous le contrôle du Conseil. ” Poursuoi Villa d’Accueil?”, se questionne-t-il.
L’argument le plus pertinent des dirigeants de Montana c’est l’irrespect de l’accord politique trouvé entre les structures représentées au CP qui constitue le cadre légal du Conseil. Selon eux citant ce document, les conseillers ont délibérément passé outre le principe exigeant d’abord l’installation du Conseil qui doit être suivi par cette élection. Jugeant que les conseillers ont mis la charrue avant les bœufs, les chefs de file de Montana ont informé à tout le monde qu’ils ne pouvaient pas cautionner une telle action.
En attendant, le suspens persiste sur la date de l’installation du collège. Cette cérémonie devrait se tenir au plus tard dans les 48 heures qui s’amènent à la Villa d’Accueil. S’agissant du Palais national personne ne sait pourquoi les conseillers auraient choisi de ne pas s’y aventurer. Notons au passage qu’une délégation du Conseil avait visité le palais, le lundi 22 avril pour s’enquérir des conditions sécuritaires.