Les délégués de l’Accord de Louisiane continuent de chercher un plus large consensus. En conférence de presse, le 27 janvier 2022, le comité de l’Accord a publiquement invité les instigateurs des accords du 11 septembre, PEN et Montana à se joindre à eux.
Les différents accords, jusque là constituent une infirme partie à la résolution de la crise. Ce qui est fondamentale, d’après le porte-parole de l’Accord de Louisiane, Jean Wilson Hippolite, c’est de trouver, ne serait-ce qu’une partie assez large de solution dans la crise en vue de conduire le pays dans une courte transition capable de réaliser les futures joutes électorales.
Comme il le fait depuis le sommet, l’Accord Unitaire de Louisiane ouvre ses bras aux chefs de file des accords du 11 septembre, de PEN et de Montana. Selon l’ex député de Léogâne, l’accord unitaire n’a aucun problème au format. Il peut aller les joindre comme ils peuvent venir le joindre. L’important, dit M. Hippolite c’est de se réunir autour d’une même table et sortir avec un accord unitaire et consensuel où chacun des acteurs fera un dépassement de soi pour aider le pays à se mouvoir.
“Aucun secteur n’a la solution du pays dans sa poche. J’en appelle à tous : conférence épiscopale, secteur vodou, secteur de la presse, forum du secteur privé, association de professeurs et d’étudiants ; quasiment tous les secteurs de la vie nationale de rendre possible cette discussion et sortir avec un accord “Tèt Ansanm” pour arracher le pays de la catastrophe”.
C’était aussi l’occasion pour l’ex député de tenir un discours anti exclusion et refuter du coup les critiques faisant croire qu’on ne peut pas discuter à l’exterieur du pays un accord et vouloir l’imposer à la nation. Le député, sans langue de bois, précise qu’un accord pour solutionner une crise peut-être discuté n’importe où. Il cite en exemple des précédents. Il soutient par ailleurs que la diaspora a le doit de s’impliquer dans le devenir de son pays à tous les points de vue.
