Haïti, terre meurtrie, mais non vaincue

Pays de mon enfance, terre de mes rêves,
Haïti, comment as-tu pu sombrer si bas ?
La corruption, la violence, la misère,
Ont-elles donc pris possession de ton âme ?

Les rues de Port-au-Prince, autrefois si vivantes,
Sont maintenant des lieux de désolation et de peur.
Les enfants qui jouaient, les femmes qui riaient,
Ont-ils donc perdu tout espoir ?

La nature, si généreuse envers toi,
A-t-elle donc été oubliée ?
Les montagnes, les rivières, les plages,
Sont-ils donc devenus des lieux de dégradation ?

“Ô Haïti, où sont passés tes enfants ?
Où sont passés tes hommes au bras de fer ?
Tes Bossal, tes Congo, tes Dohomey, tes Murmur Poive,
Ont-ils disparu dans les vents de l’histoire ?

Les exilés, les enfants, les hommes et les femmes,
Ont-ils trouvé refuge dans les bras de la mer et du soleil ?
Haïti, terre de beauté et de douleur,
Un pays où la vie et la mort se côtoient,
Où l’espoir et le désespoir se disputent.”

Mais malgré tout, il y a encore de l’espoir,
Car dans les cœurs des Haïtiens, il y a encore de l’amour.
L’amour pour la vie, l’amour pour la liberté,
L’amour pour la terre qui nous a vu naître.

Alors, Haïti, terre meurtrie,
Je te promets que nous allons nous battre,
Pour reconstruire, pour restaurer,
Et pour rendre à notre pays sa beauté et sa fierté.

Nous allons nous battre contre la corruption,
Contre la violence, contre la misère.
Nous allons nous battre pour les droits de l’homme,
Pour la justice, pour la paix.

Nous allons nous battre pour les enfants,
Pour les femmes, pour les hommes.
Nous allons nous battre pour la santé,
Pour l’éducation, pour le développement.

Nous nous battrons pour les femmes haïtiennes,
Ces âmes fières et résilientes,
Qui sont les colonnes de notre société,
Soutenant les espoirs et les rêves de nos enfants,
Et illuminant l’avenir de notre nation.

Nous nous battrons pour les hommes haïtiens,
Ces cœurs courageux et déterminés,
Qui sont les gardiens de notre terre,
Luttant pour reconstruire et rendre plus fort notre pays,
Et pour protéger l’honneur et la dignité de notre peuple.

Alors, Haïti, terre meurtrie,
Je te promets que nous allons nous relever,
Plus forts, plus unis, plus déterminés,
Pour construire un avenir meilleur.

Samuel Georges