Dans une note publique authentifiée par Vikerson Garnier et Saurel Jacinthe, l’Accord du 21 décembre, l’une des neuf parties prenantes de l’accord du « 3 avril 2024 », a pris acte du scandale retentissant relatif aux allégations de corruption impliquant trois Conseillers-Présidents et le Président du Conseil de la Banque Nationale de Crédit (BNC).
Respectueux des principes élémentaires de droit, les tenant de l’accord du 21 décembre » ont rappelé le principe de présomption d’innocence, en attendant que des preuves émergent au terme d’une enquête rigoureuse. Le groupe insiste sur l’importance de la stabilité de la gouvernance de cette Transition définie par l’accord du « 3 avril 2024 » et affirme que cette stabilité doit prévaloir sur la défense des intérêts partisans.
Face à cette situation, l’accord du 21 décembre » se réserve le droit de communiquer avec le Docteur Louis Gérald GILLES, tout en priorisant la stabilité d’Haïti. Le groupe enjoint son représentant, le Docteur Louis Gérald GILLES, à défendre son honneur par tous les moyens légaux.
Par ailleurs, les tenants de l’accord du 21 décembre » requièrent la publication rapide et impartiale du rapport d’enquête de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), régulièrement saisie de cette question. Les membres du groupe affirment qu’ils ne sacrifieront jamais les intérêts de la République d’Haïti à des intérêts partisans et qu’ils assumeront leurs responsabilités avec une éthique patriotique sans faille.
Les tenants de cet accord demandent que la lumière soit faite sur le scandale de la BNC pour que les coupables soient condamnés et les victimes indemnisées. Au nom de la morale publique, les signataires de ledit accord envisagent d’éventuelles mesures conservatoires pour préserver l’intégrité du processus de mise en œuvre de la transition politique.
Avec cette déclaration, l’accord du 21 décembre réaffirme son engagement envers la justice et la stabilité en Haïti, plaçant les intérêts de la nation au-dessus de toute autre considération.