La justice haïtienne est à son tour à la trousse de l’ex-chef rebelle de 2004, Guy Philippe. Ce dernier accusé, entre autres d’association de malfaiteurs, d’incendie, de détention illégale d’armes automatiques, est attendu, le 26 janvier prochain au Tribunal de Première Instance (TPI) de Fort-Liberté.
Reprenant à peine sa veste de révolutionnaire, Guy Philippe est déjà placé dans la ligne de mire de la justice haïtienne. En effet, celui qui a été arrêté quelques jours avant son investiture comme sénateur de la République et qui a passé six ans incarcéré aux États-unis, doit faire face à la justice haïtienne. Objet d’une plainte, celui qui, depuis le week-end écoulé a lancé l’appel à la révolution est attendu au TPI de Fort-Liberté, le 26 janvier 2024.
L’ancien cadre de la PNH est mis en accusation par des petits paysans de la coopérative des petits planteurs du Nord-Est avec les motifs qui suivent: actes d’incendie, actes de destruction, voies de fait, association de malfaiteurs et détention illégale d’armes automatiques. Fort de cette plainte enregistrée au greffe du tribunal, le 12 janvier dernier, l’ex-Sénateur est attendu au TPI, le 26 janvier 2024, à compter de 10 heures du matin.
Dans la foulée, l’homme fort de Pestel continue de mettre la pression en vue du départ de l’équipe au pouvoir. En attendant sa décision de comparaitre ou non, M. Philippe se concentre sur la mobilisation pour parvenir à la fin du docteur Henry.