Les plumes se cassent, les crayons s’éteignent,
La douleur s’articule dans les mains des poètes,
Les mots s’enlisent, les vers se déchirent,
Pour pleurer la perte de Frankétienne, l’éternel.
Quand la plume s’immobilise, les crayons se brisent,
Chaque ligne est une blessure qui saigne,
Chaque vers est une douleur qui rythme,
La perte de Frankétienne, un vide qui ne se remplit pas.
Mais au-delà de la douleur et de la peine,
Ton héritage immortel continue de briller,
Un phare qui guide les générations futures,
Vers la liberté, la justice et la vérité.
Tes peintures, tes poèmes, tes contes d’histoire,
Incarnent l’âme du peuple haïtien,
Et résonnent dans le cœur de tous les intellectuels,
Du monde entier, qui te rendent hommage.
Ton nom est un symbole de résistance,
Un cri de liberté qui ébranle les montagnes,
Un écho qui résonne dans les vallées,
Et qui inspire les générations à venir.
Frankétienne, ton esprit est éternel,
Ton œuvre est un trésor précieux,
Qui continue de briller, comme un soleil,
Et qui éclaire les chemins de ceux qui cherchent.
Tes mots sont des perles précieuses,
Qui ornent les pages de l’histoire,
Tes peintures sont des fenêtres ouvertes,
Sur un monde de beauté et de vérité.
Tes poèmes sont des fleuves qui coulent,
Vers l’océan de la liberté,
Ils transportent les rêves et les espoirs,
Des générations qui cherchent à se libérer.
Dans les collines de Jacmel, où les palmiers s’inclinent,
Où les vents de la mer soufflent les secrets de l’histoire,
Tu as marché avec les grands esprits de la liberté,
Antenor Firmin, Jean-Price Mars, Justin Lhérisson, Jacques Stephen Alexis, René Depestre, Edmond Laforest, et tant d’autres.
Tu as partagé les rêves de Jacques Stephen Alexis,
Pour un Haïti nouveau, où la liberté règne,
Tu as discuté avec René Depestre, des secrets de la négritude,
Et tu as chanté avec Toto Bissainthe les hymnes de la résistance.
Tes écrits sont des maximes de la vie,
Qui nous rappellent notre passé,
Et qui nous inspirent à construire un avenir meilleur,
Où la liberté, la justice et la vérité règnent.
Frankétienne, tu es parti, mais ton héritage reste,
Comme les pas de nos ancêtres, sur les chemins de l’histoire,
Tu as laissé derrière toi, un monde de beauté et de vérité,
Et ton esprit continue de nous inspirer, pour toujours, pour l’éternité.
Et dans l’éternité, ton nom restera gravé, comme un soleil qui ne se couchera jamais.
Samuel Georges
