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En dépit de tout, Ariel Henry persiste, refuse de céder aux gangs ou de démissionner !

Toujours dans l’impossibilité de revenir en Haïti, Ariel Henry s’accroche plus que jamais à son poste. Si durant les discussions qu’il a eu avec les dirigeants américains, ils ne l’ont pas demandé de démissionner, ce n’est pas le cas pour ceux de la CARICOM, qui lui ont proposé la démission parmi plusieurs autres issues possibles. Mais M. Henry a catégoriquement refusé de jeter l’éponge.

Haïti est en ébullition depuis presqu’une semaine. Les gangs armés sèment le chaos partout. Ils ont mis le Gouvernement en déroute et ont même empêché la communication par voie aérienne d’Haïti avec d’autres pays en paralysant le fonctionnement de l’aéroport international Toussaint Louverture, ce, en dépit de la mesure de couvre-feu prise par l’exécutif qui perd le contrôle de quasiment tout.

Cette situation engendre du coup un fait inédit: l’impossibilité du Premier Ministre de facto à revenir au bercail. Ce dernier a expliqué, mardi soir, aux dirigeants de la CARICOM que son projet est de revenir en Haïti. Dans la discussion qu’il a eu avec ses interlocuteurs de la CARICOM, il s’entête à garder le pouvoir malgré que les gangs le contraint à rester hors des frontières haïtiennes. Alors qu’il reagissait à plusieurs propositions qui lui ont été faites, M. Henry leur a dit sans langue de bois, qu’il n’envisage pas de démissionner

Le docteur a pris cette position alors que la nation haïtienne attendait avec impatience sa démission depuis la matinée du 6 mars 2024. Une déclaration qui n’a pas plut à plus d’un, tout comme la réponse américaine soutenant que les États-unis n’ont pas demandé au neurochirurgien de faire ses valises. Selon le porte-parole du Département d’État américain, la position des États-unis est claire: ils exhortent le Chef du Gouvernement Haïtien à accélérer la transition vers une structure de gouvernance autonome et inclusive.

Dans la foulée, plusieurs structures politiques, regroupements de partis et organisations s’activent déjà à préparer de la manière habituelle l’après Henry. En ce sens, un document titré:” proposition conjointe et solidaire des forces vives patriotiques et progressistes haïtiennes pour une sortie de crise urgente visant le départ du Premier Ministre Ariel Henry “, signé par, entre autres le parti “Pitit Desalin”, a déjà proposé un Conseil présidentiel formé de trois membres dont l’ex-Sénateur, Guy Philippe.

En attendant un dénouement heureux à la crise, la capitale haïtienne, particulièrement, reste et demeure la chasse gardée des gangs armés. Parallèlement, Ariel Henry et plusieurs membres de son Gouvernement continuent de cumuler les humiliations dans les pays étrangers.

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