Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) fait face à une tempête politique alors que le nouveau directoire du Parti Les Engagés pour le Développement (EDE) a officiellement demandé la démission de Smith Augustin, Conseiller-Président au sein du Conseil. Cette demande intervient à la suite de l’impact négatif du scandale entourant la Banque Nationale de Crédit (BNC) sur l’harmonisation et le fonctionnement du CPT.
Dans une correspondance adressée à M. Augustin, les membres du Bureau Politique National (BPN) de la formation politique EDE ont exprimé leur profonde inquiétude quant aux répercussions de ce scandale sur la dynamique interne du Conseil. Selon le BPN, les réunions entre les Conseillers-Présidents, qui étaient autrefois fréquentes pour débattre des dossiers nationaux et discuter de l’avenir du pays, se sont considérablement raréfiées. Le BPN craint que la situation ne se détériore davantage si les représentants impliqués dans ce scandale ne prennent pas leurs responsabilités face à cette crise.
Les dirigeants du Parti EDE soulignent que, compte tenu des sacrifices consentis par divers secteurs pour mettre en place cette nouvelle forme de gouvernance, il est impératif d’agir rapidement pour éviter un effondrement du Conseil Présidentiel. Dans cette optique, le BPN, se basant sur les dispositions des articles 30, 31 et 32 des statuts du parti, en appelle à la “sagesse” de M. Augustin en lui demandant de démissionner de ses fonctions.
« Votre démission ne sera en aucun cas un aveu de culpabilité, car on ne saurait faire fi du principe de présomption d’innocence », souligne la lettre du BPN. Les membres du Parti EDE estiment cependant que cette décision serait une mesure judicieuse pour faciliter le bon déroulement de l’enquête en cours sur le scandale de la BNC, éviter la dislocation du Conseil Présidentiel, et, plus largement, débloquer une situation politique transitionnelle déjà fragile.
Les membres du BPN ont conclu leur correspondance en rappelant que “aucun sacrifice n’est trop grand pour sauver notre patrie commune”. Ils appellent Smith Augustin à prendre rapidement une décision pour débloquer la situation et assurer la stabilité de la transition.
