Claude Joseph invite le Gouvernement à se désolidariser d’Ariel Henry

Suite à l’adresse à la nation du Chef du Gouvernement de facto, Ariel Heny, dans la nuit du 7 au 8 février 2024, le leader du parti les Engagés pour le Développement (EDE), Claude Joseph lance un appel solennel aux Ministres du Gouvernement actuel de prendre leur distance au Premier Ministre qui conduit le pays vers le chaos. L’ex-Ministre des Affaires Étrangères et des Cultes (MAEC) qualifie de provocateur et d’arrogant le message du docteur et, conseille les Ministres de ne pas se faire complices des agissements du neurochirurgien.

Ariel Henry n’a ni titre ni qualité pour continuer d’occuper la Primature et prendre des décisions au nom de l’État, croit l’ancien Premier Ministre, Claude Joseph qui critiquait l’adresse à la nation de son successeur à la Primature. Selon le leader du parti EDE, le mandat d’Ariel Henry a pris fin. Son discours dans la soirée du 7 au 8 février 2024, tient lieu de provocation. Il témoigne de son arrogance et de son mépris pour la population qui foule à longueur de journée le macadam en vue de réclamer son départ.” Il s’en fout des gens qui sont dans la rue. Son message est clair. Il ne va pas quitter le pouvoir”.

La nation toute entière est appelée à prendre en main son destin. Elle doit considérer désormais la Primature comme un “territoire perdu “, affirme Claude Joseph. Les provocations d’Ariel Henry ne doivent pas les ébranler. Ce ne sont pas elles qui vont nous pousser à faire machine arrière, a-t-il ajouté.

Plus loin, M. Joseph exhorte les Ministres du Gouvernement à se désolidariser de M. Henry qui, selon lui, dirige le pays tout droit dans le chaos et un bain de sang. L’ex-Chancelier déconseille aux Ministres de se faire complices de la guerre civile que prépare le docteur à cause de son cynisme. ” Vous devez constater qu’Ariel Henry a piteusement échoué durant les 31 mois qu’il a passé à la direction du pays”, fait-il savoir tout en invitant la Police Nationale d’Haïti (PNH) à plutôt se ranger au côté de la population au lieu de continuer à défendre une cause perdue.