Ils sont légion à exprimer leurs grognes par rapport au déroulement de l’enquête visant à éclaircir les zones d’ombre du dossier relatif à l’assassinat du président Jovenel Moïse. Léon Charles n’a pas cette inquiétude. Pour le DG a.i de la PNH l’enquête va bon train.
Plus de huit jours après la disparition du Président de la République, la Police nationale est dans l’incapacité de remonter à tous les auteurs de ce crime odieux et qui mérite un châtiment exemplaire afin que cela ne se reproduise plus jamais dans notre histoire de peuple indépendant et démocrate.
Les Partis, regroupements et organisations politiques de la société civile sont exacerbés par rapport à la façon dont les autorités haïtiennes dirigent une enquête de si grande importance pour le pays et pour l’avenir politique de la nation. Le doute persiste. Les critiques fussent. Pour le porte-parole du secteur démocratique, et populaire, Me Andre Michel, par exemple et pour bien d’autres personnalités encore, l’enquête est très mal partie. Le Directeur général a.i de la PNH n’y croit pas. Pour Léon Charles, on est dans la bonne direction.
“Nous avons la collaboration de l ‘ INTERPOL, de la Colombie, des États-Unis etc. Nous sommes sur la bonne voie a déclaré le commandant en chef de la Police nationale d’Haïti, Léon Charles.
Dans la foulée, la clameur publique exige l’arrestation du DG de la PNH, de Dimitri Hérard et de Claude Joseph, qui, de l’avis de plusieurs acteurs et citoyens conséquents, seraient des complices dans l’assassinat de Jovenel Moïse, tenant compte de la position occupée par ces derniers.
La Police Nationale, pour sa part, se contente d’émettre quelques avis de recherche à l’encontre de plusieurs citoyens qui se trouvent dans une clichée faisant le tour du web, d’arrêter quelques suspects et de perquisitionner certaines maisons privées, mais les vraies questions restent sans réponse.
La Colombie déterminée
Plusieurs citoyens Colombiens, des anciens soldats, se sont impliqués dans ce dossier. Huit jours après les médias colombiennes et les dirigeants ont fait des révélations qui pourraient aider à faire avancer l’enquête d’ une façon ou d’une autre. Ils ont partagé des discussions très intéressantes avec les enquêteurs, retracer les voyages de l’ex-patron de la sécurité présidentielle, Dimitri Hérard, qui se trouve en isolement après son audition à la Direction générale de la police judiciaire (DCPJ )…
Quoique la Colombie n’a pas le même degré d’intérêt que nous, elle se montre toutefois très intéressée à faire jaillir la lumière afin que les coupables soient punis au regard de la loi nationale et internationale.
