Incroyable mais vrai. Le Premier Ministre de fait Haïtien, Ariel Henry, prolonge son mandat jusqu’à la fin de l’année 2025 avec la possibilité d’arriver jusqu’au 7 février 2026. Il a fait cette déclaration à la 46ème réunion ordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement à Georgetown quant il a déclaré entendre organiser les élections générales dans le pays au plus tard, le 31 août 2025. C’est le Premier Ministre des Bahamas, Philip Davis qui a fait l’annonce aux termes des discussion.
Ariel Henry veut marquer l’histoire par tous les moyens. En effet, il se place en pôle position en espérant devenir le Premier Chef de Gouvernement Haïtien à avoir dirigé le pays pendant un quinquennat (l’équivalent d’un mandat présidentiel). Son intention a été claire à la CARICOM en déclarant qu’il organisera les élections générales dans le pays au plus tard le 31 août 2025.
À travers cette déclaration, il se donne les coudées franches pour continuer d’agir comme bon lui semble pendant 18 mois encore. Le Premier Ministre des Bahamas qui a rapporté la nouvelle informe en ce sens qu’une équipe d’évaluation soutenue par les Nations Unies, les USA, le Canada et l’Organisation des États Américains sera dépêchée en Haïti pour aider à la planification des futures joutes. Cette cellule aura jusqu’au 31 mars pour soumettre son rapport.
Le Premier Ministre d’Antigua voit les choses différemment.
Quelques heures avant cette déclaration, le Premier Ministre d’Antigua et Barbuda a été sans pitié pour son homologue Haïtien. Pour lui, le retrait d’Ariel Henry devrait être une prémisse à l’arrivée de la mission multinationale car, M. Henry fait partie du problème, et, par conséquent, il invite le docteur à quitter le pouvoir en vue de faciliter la résolution de la crise.
“Sans vouloir manquer de respect, mon cher ami Henry fait partie du problème…nous sommes d’avis qu’Ariel Henry doit faire une transition et devenir une intermédiaire honnête et conclure un accord de partage du pouvoir avec les autres en Haïti. Donc, il ne semble pas que nous essayons de stabiliser Haïti à son profit pour qu’il continue. En fin de compte, cela n’a pratiquement aucune légitimité et nous devons faire attention à ce que cette perception ne soit pas considérée comme la réalité du peuple haitien. Ce qui pourrait qu’envenimer la situation.”