La démocratie à l’ère des réseaux sociaux

Aujourd’hui, on ne peut pas nier que les réseaux sociaux présentent de multiples avantages, notamment dans le monde des affaires. Ainsi, les réseaux et médias sociaux ont révolutionné le monde des affaires en ce sens qu’ils ont facilité les échanges entre les entreprises et les clients ou potentiels clients. Ils ont pu redynamiser le paysage politique avec le marketing politique en facilitant la communication et la vulgarisation des projets de sociétés entre les acteurs politiques et les citoyens. Fort est de constater la participation active des citoyens dans les débats publics à travers les réseaux qu’on pourrait considérer comme un apport majeur à la démocratie.

Cependant, n’est-il pas nécessaire de penser à une certaine réglementation des réseaux sociaux?

Premièrement par rapport à l’utilisation des données disponibles sur les réseaux en s’inspirant de la loi RGPD en Europe. Deuxièmement en évitant les dérives par rapport aux diffamations et menaces de toutes sortes qui se produisent dans l’espace numérique.

À mon humble avis, les gouvernements dans certains pays ont un rôle important à jouer dans l’objectif de protéger certains acquis démocratiques. La régulation du secteur pourrait aider à atténuer le phénomène de la polarisation du milieu politique.

Toutefois, dans les systèmes démocratiques actuels, il est très difficile d’influencer les sociétés dans cette dynamique puisque toute réglementation de l’internet va nécessairement impliquer des restrictions de la liberté d’expression, qui est le socle de la démocratie. Peux t’on protéger la démocratie sans la tuer.

Alors, comment faut-il trouver les mécanismes nécessaires pour préserver les acquis démocratiques sans les détruire?

Des réponses s’imposent rapidement.

Josué JEAN