Jovenel Moïse est une tumeur cancéreuse du corps politique de la région des Caraïbes, écrit un citoyen américain d’origine haitienne, Junior Mentor, en vue de solliciter la désolidarisation des États-Unis au président haïtien. Cette lettre dont copie a été distribuée à plusieurs parlementaires (“congressmen/women”) américains, des médias de référence des USA et notre rédaction, mise sur la morale américaine pour ne pas supporter une dictature dans la zone qui est préjudiciable à notre histoire de peuple et les prouesses accomplies.
L’auteur de cette correspondance peint de facon calamiteuse ce qui se passe actuellement dans le pays. Selon M. Mentor, Jovenel Moïse qui a hérité du pouvoir frauduleusement fait tout pour rester au pouvoir malgré l’expiration de son mandat. Relatant que celui qu’il appel inculpé n’a plus de soutient populaire en Haiti, le signataire de la correspondance rappelle au secretaire d’État que la seule raison pour laquelle Jovenel Moïse a été en mesure de garder son emprise sur le pouvoir, c’est qu’il était un raté et un laquais pour l’administration précédente.
M. Moïse, relate la correspondance, a décidé de maintenir le pouvoir par la force juste pour éviter des ennuis, en l’occurrence : la piste du vol, de la corruption et de la criminalité dont il devra inévitablement rendre compte devant le droit national et international. Celui qui se fait le porte parole des haitiens placés sous le joug de la dictature met en garde les USA du danger que son silence peut entrainer. “Les États-Unis ne peuvent élever ce tueur dans le rôle dépassé du seul despote dans les Caraïbes”, lu-t-on dans la note passant en révue les différentes exactions, abus de pouvoir, faits avérés reprochés à celui qu’il présente comme un tyran.
M. Mentor prévoit déjà ce qui se prépare dans la cuisine mais aussi ce qu’on aura comme repas de sieste: “Si les États-Unis ne font rien, ce tyran vicieux et ses sbires préparent des élections fictives pour échapper à la justice. En outre, il est possible que ce dictateur sauvage déclenche des
massacres à la Rwandaise en utilisant les gangs criminels qu’il a créés comme un moyen d’effrayer la population dans la soumission. Si les États-Unis n’aident pas le peuple haïtien à retirer cette tumeur cancéreuse du corps politique de la région des Caraïbes, il y aura une migration à grande échelle des réfugiés haïtiens fuyant le régime dictatorial de M. Moïse à venir sur les côtes de Miami”.
En vue de pallier cette situation et montrer de l’humanité envers le peuple haïtien, l’avocat recommande au gouvernement américain de se fixer clairement sur la conjoncture haïtienne. “Les États-Unis doivent utiliser leur voix morale et condamner sans ambiguïté cet anachronisme : un autre régime dictatorial dans les Caraïbes. Les États-Unis devraient également utiliser tous les outils juridiques pour traduire en justice tous les accusés de crimes financiers, en particulier le blanchiment d’argent et le trafic de drogue en Haïti au cours des dix dernières années. Les États-Unis doivent également travailler avec les Nations Unies et transférer le dossier de M. Moïse à la Cour pénale internationale pour enquête et poursuites possibles pour crimes contre l’humanité, et ainsi de suite”.
Croyant dur comme fer que les USA peuvent beaucoup dans la résolution de cette crise, Junior Mentor conclu en ces termes : ” Monsieur le Secrétaire d’État, le peuple haïtien demande la destitution de l’ancien président Jovenel Moise du pouvoir. La voix morale tonitruante des États-Unis doit être entendue à ce moment critique de la vie de la première république noire de l’hémisphère
occidental et la seule révolution d’esclave réussie dans l’histoire du monde”.