Une nouvelle proposition de sortie de crise est disponible en vue d’un accord politique. Elle propose, entre autres facteurs, à tenir compte dans cette quête d’une transition réussie, l’amnistie aux gangs. Ce document intitulé “Kontra Pèp la” prévoit un gouvernement bicéphale mais aussi la participation active de la diaspora dans les futures compétitions électorales.
Elles sont plusieurs organisations de la diaspora et de la communauté haïtienne à avoir discuté autour de la mise en oeuvre de cette proposition de sortie de crise. Selon Moïse Garçon qui intervenait à l’émission Matin débat, ce vendredi 17 septembre, plusieurs anciens cadres du pays ont collaboré à la production du document, incluant des anciens ministres, parlementaires, entre autres. D’après le chef de fil du Plan d’Action Citoyenne (PAC), l’idée est d’aboutir à un accord largement inclusif et transparent.
M. Garçon a pris le soin de préciser l’objectif de ce dernier. Il est de créer des conditions adéquates pouvant permettre à la population et la diaspora de fonctionner convenablement. Le “Kontra Pèp la” ne vise pas le partage de gateau mais, de créer un environnement politique, social et économique appaisé vers la tenue d’élections honnêtes et crédibles dans le pays. Le vice-président de “Ayiti Demain” a surtout souligné la disposition des signataires du “Kontra Pèp la”, a discuté avec les concepteurs des autres accords. Un accord avec les autres accords, n’est pas négligé.
Néanmoins, il en a profité pour faire ressortir les points forts de sa proposition qui s’accentue essentiellement sur un exécutif bicéphale dont le président sera issu de la Cour de cassation ou d’une autre structure moyennant que la personnalité soit au dessus de tous soupçons. Sera renforcé les canaux de communication avec les groupes armés en vue de les amnistier. Doit aussi créer un programe de réinsertion sociale pour eux, a défendu, le PDG de TransparansMM. Dans ce document, la reconstruction du grand sud est aussi un point crucial à souligner tout comme la participation pleine et entière de la diaspora dans le prochain scrutin.
Le dirigeant de PAC a par ailleurs minimisé la possibilité pour Ariel Henry de réussir. “La transition n’est pas encore commencée. Le PM Henry s’est mis sur le banc des accusés hypothéquant du coup l’avenir de la transition. Parallèlement, il défend avec véhémence le respect du poste de président qui sera, juge-t-il, incontournable pour la réalisation des futures compétitions électorales.
En vue de la signature de la présente propositition, l’homme politique invite tous les interessés à contacter la cellule du “Kontra Pèp la” pour recevoir le document on line ou au (240) 630-1418 (whatsapp).