Dans une note publiée par le collectif “Nou pap Konplis” (NPK), il condamne fermement les actes de violence dont sont victimes les travailleurs de la presse et certains autres membres de la communauté. Il appelle les associations des patrons de médias, les associations de journalistes et les organisations des droits de l’homme à se positionner claire contre ces abus qui endeuillent et qui attristent la population.
Les actes de violences se multiplient ces derniers temps dans le pays. Ils sont produits par les gangs, des gens non identifiés et la Police. Ces attaques visent toutes les catégories, en particulier les manifestants et les journalistes. Qui pis est, l’exécutif se montre indulgent et complice.
Dans la dernière note du NPK, les signataires ont présenté leur sympathie aux familles de toutes les victimes indépendamment de leur statut social, notamment celle du journaliste Garry Tess assassiné lâchement aux Cayes et dont le corps a été abandonné. Le NPK dit considérer les multiples menaces que subissaient le travailleur de la presse pour ces prises de position sur la gestion calamiteuse des représentants du pouvoir dans cette ville. Le collectif enjoint les autorités policières et judiciaires à agir de façon urgente afin d’identifier et de déférer devant qui de droit les auteurs de cet acte.
La structure condamne par ailleurs tout un ensemble de menaces que sont victimes d’autres journalistes travaillant à Port-au-Prince dont Roberson Alphonse, Junot Jean Baptiste, Luckner Désir, etc. Pour le NPK, l’exécutif, en matière de protection des droits humains, est un échec piteux. Il ne montre aucune volonté d’amortir cette machine infernale qui progresse à vive allure. Ainsi recommande-t-il les organisations telles: AJH, AMI, ANMH, RNDDH, FJKL, Défenseur plus, CIHD de prendre publiquement position contre les actions malhonnêtes de l’équipe en place et la justice haitienne qui ferment les yeux sur ces situations écœurantes qui persistent dans le pays.
Le NPK poursuit pour inviter l’opinion publique nationale et internationale à se pencher sur le sort de ces victimes. Le collectif dit croire que cette lutte contre l’impunité c’est l’affaire de tout le monde. Les tactiques déloyales dont les attaques, les violences, les intimidations, les persécutions politiques, les disparitions sont démodées et ne tiennent plus la route, conclut le NPK.