La fondation “Zanmi Timoun” se dit attrister par la nouvelle de l’attaque dont a été victime un orphélinat à la Croix-des-Bouquets occasionnant la mort du gardien et le viol d’une mineure. Pour la fondation, il est temps que l’État assume sa responsabilité et qu’un exemple soit tracé pour qu’on en finisse avec la toute puissance de ces civils armés.
Les hommes armés n’ont fait aucune exception. À tout venant, beau jeu. C’est en ce sens qu’ils se sont pris à un orphélinat la semaine dernière tuant et violant en toute quiétude. Une situation qui révolte la fondation “Zanmi Timoun” qui n’a pas caché sa tristesse.
Le responsable de communication de la fondation, Richard Fortuné, n’a pas mis de l’eau dans sa bouche pour fustiger l’état qui n’a pris aucune mesure pour limiter les actions des bandits qui opèrent en toute quiétude. “Cela arrive à cause du manque de volonté de la PNH qui ne fait pas assez pour contrer les actions des bandits”, dénonce-t-il.
M. Fortuneé par ailleurs, croit qu’il y a urgence dans la demeure, qu’un exemple soit tracé afin que les potentiels bandits puissent à l’avenir refléchir mille fois avant de commettre un quelconque forfait. Il appelle dans la foulée les autorités de la PNH ainsi que celles de la justice à s’armer de courage et mettre un frein à cette douloureuse et regrettable situation.