Transition : l’opposition plurielle parle enfin d’une même langue

Le problème qui existait au niveau de l’opposition sur  le choix de la personne qui devrait remplacer le président Jovenel Moise le 7 février 2021 a été enfin résolu. Le dirigeant de «Pitit Desalin» a annoncé, le lundi 25 janvier 2021, que l’opposition s’entend pour qu’un juge de la Cour de cassation soit installé à la tête du gouvernement de transition.

L’opposition politique semble finalement trouver un terrain d’entente sur une question qui représentait une épine dans leur pied. Le choix d’un juge à la Cour de cassation a finalement fait l’unanimité à en croire, le leader de « Pitit Desalin », qui a vendu la mèche, le lundi 25 janvier 2021 lors d’une conférence de presse tenue à l’hôtel le Plaza.

 « L’opposition politique plurielle, s’entend pour qu’un juge de la Cour de cassation remplace le président Jovenel Moise après son départ le 7 février 2021 », a informé l’ancien sénateur de la République, Moise Jean-Charles, annonçant que le lancement d’une grande mobilisation à partir du 31 janvier 2021, laquelle visant à faire respecter la constitution particulièrement les articles 134-1 et 134-2 qui fixent la question de la durée du mandat présidentiel.

Après cette conférence de presse, des militants, des représentants des organisations de base et des membres d’autres partis politiques réclamant de l’opposition se réjouissent de la déclaration  de l’ancien maire de la commune de Milot . « Je félicite les hommes de l’opposition. C’est un pas dans la bonne direction à quelques semaines du 7 février. L’opposition avait grand besoin de cette unité », a lâché Maxo Pierre, un militant de Delmas qui rappelle que le mandat du président Jovenel Moise arrivera à terme le 7 février 2021.

Jovenel Moïse reconfirme sa position

Quelques heures plus tard, le président Jovenel Moise avait été en direct sur sa page Facebook et sur plusieurs autres plates-formes intelligentes mais également sur la radio nationale d’Haïti (RNH) pour un échange avec la population.

Pendant de longues bonnes minutes, le chef de l’Etat a fait le point sur des faits saillants de l’actualité dont l’insécurité, réforme constitutionnelle, élections législatives et présidentielles et surtout la fin de son mandat constitutionnel.

Pour le locataire du Palais national, il est clair et précis – son mandat prendra fin le 7 février 2022 et il n’y a pas à sortie delà, annonçant que des dispositions seront prises au plus haut niveau de l’Etat pour barrer la route à tous ceux qui veulent troubler l’ordre public sous prétexte de faire respecter la constitution.