Le BINUH se joint aux autres instances nationales et internationales à condamner l’incident du 12 mars qui a occasionné la mort martyrisée de plusieurs policiers haïtiens à village de Dieu. Sympathisant avec les parents des victimes, le BINUH, conclut qu’il est un impératif que les circonstances entourant cet événement tragique soient éclaircies et, que les auteurs de ce crime soient poursuivis, arrêtés et traduits devant la justice.
Dans une note rendue publique par le bureau intégré des nations unies en Haiti (BINUH), cette structure n’a pas caché sa consternation face à cet acte barbare qui s’est produit dans l’une des banlieues habitant les plus cruels des civils armés de Port-au-Prince, le 12 mars dernier. Le BINUH se dit choquer du degré de brutalité des gangs du village de Dieu tout en exprimant ses sympathies aux familles des victimes, à la PNH ainsi qu’au peuple haïtien.
La représentante du secrétaire général de l’ONU en profite pour rappeler aux autorités du pays qu’il est un impératif que les circonstances entourant cette barbarie soient éclaircies et que les auteurs soient poursuivis, arrêtés et jugés.
Selon le BINUH ce crime n’est que le prolongement d’une interminable liste de violations de droits humains enrégistrés en Haïti. C’est à cet effet qu’il exhorte que cette même recommandation soit appliquée pour l’ensemble des crimes commis dans le pays. Le BINUH, plus loin, encourage les autorités haitiennes à accroitre, dans le strict respect des lois et des droits humains, leurs efforts visant à améliorer la situation sécuritaire et à combattre l’impunité.
Par ailleurs, le BINUH, appelle tous les acteurs de la vie nationale à s’unir de façon résolue pour lutter contre la violence et l’insécurité qui affectent si profondement le pays. La responsable du BINUH, conclut en réitérant l’engagement de l’ONU à soutenir les efforts nationaux pour faire avancer la paix et la stabilité en Haïti.