Le Grand rassemblement pour l’évolution d’Haïti (GREH) salue le train de mesures adoptées par l’exécutif en vue de limiter les marges de manoeuvre des opérateurs du kidnapping dans le pays. Le président de ce parti, Himmler Rébu, en a profité pour signifier au PM des remarques, juge-t-il, pertinentes pouvant favoriser une meilleure application des mesures.
L’ancien officier des forces armées d’Haïti (FAD’H), Himmler Rébu, n’a pas pris du temps pour réagir aux dispositions de l’exécutif contre le kidnapping. L’ancien secrétaire d’État à la sécurité publique, dit approuver les mesures tout en formulant des remarques pertinentes relatives à ces dernières.
En fait, M. Rébu a fait plus d’une dizaine de remarques au PM. Des plus importantes, l’ancien ministre des sports pense que seuls les véhicules des convois du chef de l’état et du chef de gouvernement devraient garder leur teinte. Ceux du corps diplomatique dument identifiés République dominicaine aussi pouvaient faire l’objet d’exemption, cependant en cas de controle policier, obligation devrait être faite aux chauffeurs de rabaisser les vitres. Hormis ces précités, l’ex colonel précise que la mesure doit s’étendre sur tous les autres véhicules tout en émettant des réserves sur les voitures à vitres de manufacture.
Parallèlement le leader du GREH attire l’attention du PM sur la necessité d’envisager des dédomagements pour ceux ayant payé pour teinter leurs vitres. Il informe aussi que le délai accordé pour la mise en application de ces mesures n’est pas raisonnable. Et de plus, insiste-t-il, plusieurs autres mesures en dépendent comme, cite-t-il, le quadrillage effectif de l’espace, le vérouillage des avenues d’approche des espaces connus comme étant des sites de réception et de détention des kidnappés, le renforcement du dispositif préventif sur la voie publique etc.
En ce qui concerne les instances de controle citées, M. Rébu précise pour le chef du gouvernement que seul le ministère de la justice, le bureau du secrétaire d’État à la sécurité publique et la PNH devraient être chargés de l’application de ces mesures de controle routier. S’agissant des ministères de l’intérieur et de la défense, il ne revèle pas de leur attribution de participer dans de telles opérations. Outre cela, pour éviter tout mal entendu, il préconise l’identification claire des policiers.
Quid des ports ?
Himmler Rébu craint l’incapacité de l’État à bien controler les ports. Selon lui, le controle des agents de la marine doit inclure les ports privés. Les CASECS aussi devraient être utilisés pour controler des espaces terriens qui pourraient servir de piste d’atterissage à de petits avions. Les organismes de controle financiers, précise Rébu, devraient agiliser des controles sur des investissements effrénés et brusques dans l’espace économique et financier.
Il souligne en conclusion que l’émoi présent ne doit pas nous faire oublier les modes opératoires des petits bandits de rue ni ceux circulant à motocyclettes.