Louis Gerald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire – trois noms qui font trembler les institutions haïtiennes. Ces conseillers présidentiels, déjà sous le coup d’inculpations, sont aujourd’hui au cœur d’une nouvelle tempête politique. Leur cible ? Le Conseil des Ministres, qu’ils veulent organiser en urgence ce jeudi, avant l’arrivée de Fritz Jean à la tête du CPT. Leur objectif ? Placer leurs proches à des postes importants dans l’administration publique , notamment à la tête de #FDI, #SNGRS, #BMPAD, #ONM, #CFI et #LEH.
Mais ce n’est pas tout. Ces trois hommes, qui contrôlent déjà des institutions clés comme la FNE, l’OFATMA, l’ONA et la DINEPA, veulent désormais mettre la main sur des organismes sensibles : la PNH (Police Nationale d’Haïti), l’AGD et l’ULCC – des structures vitales pour la sécurité et la lutte contre la corruption. Une véritable prise de contrôle de l’État, orchestrée par des individus dont les motivations restent opaques.
Face à cette offensive, une résistance s’organise. Leslie Voltaire, président du CPT, refuse de céder à leurs pressions. Soutenu par des figures respectées comme Fritz Jean, Edgard Leblanc et Régine Abraham, il dénonce une manœuvre politique dangereuse pour l’équilibre institutionnel du pays.
Mais jusqu’où iront-ils ?
Ces conseillers inculpés semblent prêts à tout pour conserver leur pouvoir. Leur mainmise sur des institutions publiques est déjà un scandale, mais leur tentative de contrôler la PNH et l’ULCC marque un nouveau niveau d’audace. Une question se pose : l’État haïtien est-il en train de tomber entre les mains de ceux qui devraient le servir ?
Ce jeudi pourrait être un tournant décisif. Si le Conseil des Ministres a lieu, des nominations controversées pourraient être actées, plongeant le pays dans une crise politique sans précédent. Si Leslie Voltaire et ses alliés parviennent à bloquer cette manœuvre, ce sera une victoire pour la transparence et l’intégrité.
Une chose est sûre : le combat pour le contrôle de l’État haïtien vient de franchir un nouveau cap. Et le peuple haïtien, une fois de plus, se retrouve pris en otage dans cette lutte de pouvoir.
