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Salaire minimum: les syndicalistes insatisfaits appellent à la poursuite de la mobilisation

Le Conseil des Ministres a statué sur l’ajustement salarial exigé par les ouvriers de la sous-traitance. L’arrêté est envoyé à la presse nationale pour la publication dans le journal officiel Le Moniteur, informe le Gouvernement. Insatisfaits de la nouvelle grille, les syndicalistes appellent à la poursuite de la mobilisation.

Une semaine après avoir promis l’ajustement salarial en faveur des ouvriers de la sous-traitance, le Gouvernement a finalement décidé. En Conseil des Ministres, le weekend, l’ exécutif a fixé les nouveaux tarifs pour huit heures de travail dans les différents segments. Ainsi est prévu, 770 gourdes pour le segment A, 615 gourdes pour le segment B, 450 gourdes pour le segment C, 350 gourdes pour le segment E, 685 gourdes pour le segment F, 615 gourdes pour le segment G et 615 gourdes pour le segment F.

Une décision qui attise la colère des syndicalistes

Quelques heures ayant suivi cette communication de la Primature, plusieurs associations syndicales sont montés au créneau pour fustiger les membres de l’exécutif dont le Premier Ministre et le Ministre des Affaires Sociales et du Travail (MAST) qui selon eux, n’ont pas tenu leur promesse. D’après Télémaque Pierre, le Gouvernement avait promis vendredi dernier lors d’une réunion avec les syndicats un ajustement à 750 gourdes. ” C’est une surprise pour nous, cette annonce”, s’étonne Fignolé Saint-Cyr.

“À travers cette décision, le Gouvernement a choisi son camp qui est de défendre l’intérêt des patrons. Ils ont craché sur la bataille des ouvriers”, critique M. Télémaque avant d’appeler les ouvriers à maintenir la mobilisation jusqu’au bout.

Même son de cloche pour le syndicaliste Saint-Cyr qui qualifie de kidnapping cet ajustement salarial. Il invite le PM à réunir en urgence tous les acteurs impliqués dans cette affaire en vue des discussions en tête-à-tête.

Si les syndicalistes ont concédé qu’ils ne s’attendaient pas à un ajustement à 300% comme l’exigeaient les manifestants, ils se disent toutefois étonner de la manière dont l’exécutif a décidé. Et, dans cette veine, ils annoncent la reprise de la mobilisation pour le mercredi 23 février 2022.

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