Sous la direction du maire titulaire de la commune de Liancourt, Ducarmel Mercy, une réunion s’est tenue le mardi 1er juin 2021. Objectif : sensibiliser la population liancourtoise sur la tenue du référendum. Cette rencontre a été terminée en queue de poisson, puisque les habitants de la zone ont exprimé leurs grognes contre non seulement le régime en place, mais aussi contre la réalisation de ce référendum intempestif.
À l’instar des autres communes du pays, la population de la commune de Liancourt ne veut plus entendre parler du référendum constitutionnel prônée par le régime au pouvoir, lequel, selon le calendrier du Conseil électoral provisoire (CEP) devrait se tenir dans moins d’un mois. Pour preuve, une réunion de sensibilisation a été perturbée, le mardi 1er juin 2021. Et les initiateurs ont été pourchassés à coup de pierre, de bouteilles, etc. Des détonations ont été également entendues dans les parages, créant un climat de tension pendant de longues bonnes minutes informent les médias locaux.
« Le référendum n’est pas notre priorité » a lâché l’un des protestataires qui réclame l’anonymat. Magistrat Ducarl Mercy et son équipe devraient se concentrer sur des questions beaucoup plus importantes et sensibles que celle du référendum qui n’apportera rien de bon pour la commune et pour le pays dans son entier», a-t-il ajouté avant de promettre de lutter jusqu’au dernier soupir contre une telle initiative.
« Nous sommes plus jamais déterminés à barrer la route à Jovenel Moise dans ce projet qui vise la consolidation du pouvoir au profit d’un petit groupe », fulmine une autre personne.
Il faut souligner qu’au cours de cette rencontre, le maire de ladite commune avait tenté de mettre sur pied un comité de sensibilisation pour le référendum avant de quitter l’espace où se déroulait la séance à grande enjamber afin de s’échapper aux rumeurs d’un groupe de personnes qui étaient très en colère.
Entre-temps, les réactions continuent de pleuvoir. Après la sortie du président de ce Sénat dysfonctionnel, Joseph Lambert, du professeur Victor Benoit, de l’ancien Parlementaire Jean Danton Leger et j’en passe, les évêques catholiques emboîtent le pas, demandant, dans une note aux dirigeants du régime en place de renoncer à leurs projet de tripatouiller la constitution de mars 1987.