Le président Jovenel Moise s’engage, lors de la cérémonie du lancement du Plan de relance économique Post-Covid-19, à améliorer le revenu par tête d’habitant afin de mettre enfin le pays sur la route de l’émergence.

Le chef de l’Etat, Jovenel Moise, et son premier ministre par intérim, Joseph Jouthe, ont procédé, le lundi 11 janvier 2021, au Centre de convention et de documentation de la Banque de la République d’Haïti au lancement du Plan de relance économique post-Covid-19. Ce programme, selon les instigateurs, est un outil nécessaire permettant au gouvernement de recoller les morceaux d’une économie exsangue.

J’ai eu le plaisir de participer, ce lundi 11 janvier 2021, au centre de convention et de documentation de la BRH, au lancement du plan de relance économique post covid-19, a déclaré le président de la République.

L’objectif du PREPOC est de nous ramener rapidement au niveau d’activités économiques qui précédaient le mouvement de Peyi lock, de raffermir les entreprises, pour ensuite propulser et maintenir la croissance à un stade suffisamment élevé précise le chef de l’Etat.

Ce programme vise également à nous ramener à un niveau capable de générer une amélioration des revenus par tête d’habitant et d’ancrer le pays sur l’objectif de pays émergent tel que défini dans le cadre du plan stratégique de développement d’Haïti a-t-il ajouté , signalant que ce programme de relance économique est le pont qui nous permettra d’investir dans la croissance, la résilience et les opportunités afin , dit-il, de jeter les bases d’une nouvelle dynamique de développement humain durable.

Rien de nouveau. Ce n’est pas pour la première fois que le président Jovenel Moïse fasse ses promesses. D’ailleurs, le redressement économique a été l’une de ses priorités, alors que sur son administration le pays a connu, sur le plan économique, l’un des plus mauvais moments de toute son histoire.

Le locataire du palais national s’enorgueillit cette fois. Nous avons fait le pari et partagé le rêve de mettre Haïti en chantier, de réduire les inégalités sociales criantes, de dire non à l’inacceptable s’est réjoui le numéro un de la nation. Cela a toujours été les idéaux du vote populaire qui m’a valu d’accéder à la magistrature suprême, a-t-il fait remarquer.